Voter, responsabilité citoyenne.

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Nous, bloggeurs militants, acteurs de la vie de la cité, nous réjouissons que de nouveaux espaces de débats d’opinion et de constructions des choix collectifs fassent évoluer la démocratie.

Néanmoins nous clamons que l’acte démocratique garant de nos libertés, de nos valeurs républicaines, de notre modèle de société et de l’égalité de tous devant les choix qui s’offrent à nous reste LE VOTE!

Ainsi, 2010 sera une année où nous devrons à nouveau nous exprimer pour choisir dans chaque région les projets et les équipes qui auront à répondre aux enjeux de mobilité et de transports, d’éducation et de jeunesse, de formation professionnelle, de logement, d’aménagement durable et de développement économique.

Nous appelons aujourd’hui tous nos concitoyens qui ne l’auraient pas encore fait à s’inscrire sur les listes électorales avant le 31 Décembre 2009, pour être acteurs et décideurs de l’avenir de nos régions les 14 et 21 mars prochains. Agir pour ne pas subir!

S’inscrire sur les listes électorales, c’est simple, ça ne prend pas plus de cinq minutes et ça peut tout changer. Il suffit de se rendre au service élection de votre mairie, de vous munir d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1367.xhtml

Pour relayer au mieux cet appel nous incitons nos lecteurs à transmettre largement ce billet autour d’eux et à arborer fièrement l’avatar citoyen sur leurs profils sociaux ou leurs blogs.

Les bloggeurs démocrates
bloggeursdemocrates@gmail.com

Liste des bloggeurs signataires de cet appel :

Ataraxosphère http://ataraxosphere.canalblog.com/

Fred Badina http://fredbadina.hautetfort.com/

Erwan Balanant http://www.imagespolitiques.net/

Cyril Bègue http://cyril.over-blog.fr/

Françoise Boulanger http://lecanardalorangedeslandes.over-blog.com/

Pierre Braun http://www.pierrebraun.fr/

Sylvain Canet http://www.sylvaincanet.fr/

Christelle Carcone http://oreadecentriste.blog.20minutes.fr

Patricia Gallerneau http://modempornichet.over-blog.net/

Générations Engagées http://www.generationsengagees.fr/

Christophe Grébert http://www.monputeaux.com/

Paul Guermonprez http://guermonprez.eu/paul/blog/

David Guillerm http://singulierdemocrate.over-blog.fr/

Marie-Anne Kraft  http://mariannerepublique.hautetfort.com/

Matthieu Lamarre http://matthieulamarre.lesdemocrates.fr/

Céline Letemplé http://debout.lesdemocrates.fr/

Isabelle Loirat http://isabelleloirat.over-blog.fr/

Antonin Moulart http://connexion-democrate.com

MIP http://marie-isabelle.hautetfort.com/

Chantal Portuese http://modemvarois.over-blog.com/

BGR http://www.humanidem.fr/

Smael Sebti http://www.sebti.fr/

Nicolas Vinci http://nicolasvincionline.blog.lemonde.fr/

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St Brévin, budget 2010 et après,

Après une année 2009 de forte augmentation des impôts locaux, le budget 2010 adopté la semaine dernière sera une reconduction des taux pratiqués mais la situation reste tendue à St Brévin.

  • Les investissements des dernières années, financés par l’emprunt, investissements qui structurent et dynamisent la ville, pèsent sur nos comptes avec des charges annuelles de remboursement de plus de 2 M€.

  • Les efforts de gestion engagés portent leurs fruits et les charges de personnels sont basses par rapport aux communes comparables et des économies supplémentaires d’importances ne seront pas à attendre sur ces postes.

Cette situation oblige aujourd’hui la municipalité à une abstinence d’investissement alors que beaucoup sont encore nécessaires.

Quelles perspectives pour demain dans un contexte économique inquiétant ?

La crise économique actuelle devait malheureusement durer et à terme l’État devra choisir entre un retour à l’inflation ou la pression fiscale pour faire baisser la dette, dans les deux cas, nous, citoyens-consommateurs, devrons financer cette situation.

Au niveau des communes, la baisse des ressources via les droits de mutations va se poursuivre (les perspectives dans l’immobilier sont ternes), la réforme de la taxe professionnelle devrait voir baisser les produits d’environ 2% (source : simulation Ministère de l’économie), la volonté affiché par l’État de réduire les dotations aux collectivités compliquera davantage les comptes.

impots à Saint Brévin, hausse en 2009, stabilité en 2010, et après ?

impots à Saint Brévin, hausse en 2009, stabilité en 2010, et après ?

Nous posons deux questions : Comment la commune peut-elle retrouver une marge de manœuvre d’investissement et à quoi peuvent s’attendre fiscalement les brévinois pour les années à venir ?

Nous demandions l’année dernière un débat sur la hausse des impôts (car elle contredisait les annonces de campagne électorale), nous souhaitons toujours un débat dans la lignée des actions récentes sur le PLU, l’Agenda 21 ou le plan de circulation. Un débat pour présenter aux brévinois la réalité des comptes, les projections communales, et débattre des différents choix nous impliquant :

  • Statu quo des taux d’imposition communaux ou accroissement ?

  • Réduire encore les investissements ?

  • Est-il possible de réaliser des économies de structure ?

  • Est-il envisageable de céder des actifs, par exemple le cinéma ?…

En souhaitant, dans cette période économique difficile, que notre proposition soit reprise pour que les idées de chacun puissent nous permettre d’aborder l’avenir sereinement et de toujours bien vivre ensemble.

Le bureau de l’association Ouverture Démocrate pour les Brévinois

Ouest France :

Nous refusons cependant un immobilisme qui serait préjudiciable pour Saint-Brévin et ses habitants, a souligné le maire Yannick Haury lors du conseil municipal jeudi. Nous allons ajuster nos dépenses aux recettes prévisibles tout en maintenant les projets engagés. Dans ce contexte, il est hors de question d’investir lourdement, les investissements seront donc mesurés et planifiés sur 2010 et 2011. » Parmi ces derniers il est prévu entre autres : des études sur la révision du plan d’occupation des sols, sur l’Agenda 21, la mise en place du plan de circulation, des travaux de voirie, ou encore l’entretien des bâtiments communaux.

De quoi faire grincer les dents du groupe d’opposition : « Nous constatons que ce budget ne prévoit pas de projets et que, malgré la diminution des investissements, la commune ne se désendette pas pour autant. C’est une situation inquiétante, et c’est la raison pour laquelle nous ne le voterons pas. »

13 millions d’euros sont votés en fonctionnement pour le budget communal et 1,9 million d’euros en investissement (4,2 millions d’euros en 2009). Campings et gîtes : 209 000 € en fonctionnement et 443 000 € en investissement.

Immobilier d’entreprises : 15 000 € en fonctionnement et 200 000 € en investissement. Centre nautique : 243 000 € en fonctionnement et 100 000 € en investissement. Complexe culturel : 471 000 € en fonctionnement et 66 000 € en investissement.

Ce budget serré prend en compte l’augmentation de la masse salariale, une diminution de la dotation de la solidarité urbaine (85 000 € au lieu de 160 000 €), une baisse de 146 000 € des recettes des droits de mutation sur l’immobilier, une diminution de 40 000 € des recettes sur les jeux du casino et seulement une très légère progression de la dotation de l’Etat. Donc une baisse de l’ensemble des ressources.

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La force des valeurs.

Trois bonnes nouvelles dans les dernières informations politiques.

La première étant bien évidemment la rédaction de notre projet humaniste,  l’affirmation de nos valeurs et des actions mises en œuvres pour bien vivre ensemble.

La seconde est la démission d’Hervé de Charette de l’UMP. Le monde est petit et il est d’ailleurs étrange que nous ne rencontrions pas plus de connaissances dans nos déplacements, peut-être ne sommes pas assez attentifs aux autres ? Donc, j’assistais la semaine dernière au bar du TGV ( un petit déjeuner…, je travaille à Paris en semaine ) à une discussion tendue entre cet ancien ministre (accompagné, je présume, d’un de ses assistants) et Christophe Béchu (Euro député et autres mandats UMP) tête de liste aux prochaines élections régionales qui s’évertuait à ramener Hervé de Charette dans la droite ligne, si je puis dire. Bravo M. de Charette de marquer des limites par cette démission et d’exprimer les atteintes à vos valeurs et à vos convictions.

La troisième bonne nouvelle peut, à la première lecture, sembler en être une mauvaise, c’est l’annonce par le Nouveau Centre du futur combat qu’ils veulent mener pour récupérer le nom UDF. Ces Nostalgiques Conservateurs font un coup médiatique mais ce « buzz » pour acquérir un peu de notoriété met en évidence le fait que ces hommes et femmes politiques ont préféré les honneurs et récompenses en asservissant leurs valeurs et convictions ; le tout pour être absorbés par l’UMP. Pensent-ils qu’une marque ancienne masquera leurs choix à l’opposé des valeurs de ce nom ?

Aujourd’hui et plus encore avec la crise économique, les citoyens-consommateurs arbitrent leurs achats et les choix sont dictés par la recherche d’une offre ou d’un produit qui a le meilleur rapport qualité/prix et qui a du sens. Petit à petit, chacun retrouve ce qui a vraiment du sens à long terme, l’humanisme par exemple,

Philippe FINTONI

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Emprunt régional et la motivation des souscripteurs.

J’ai déjà soulevé ici mes interrogations sur le choix de l’emprunt opéré auprès du public plutôt qu’au près des organismes financier et du coût final pour nos finances. Est-il besoin de rappeler qu’un emprunt, grand ou petit, n’est pas autre chose que des nouvelles dépenses et donc plus de dette ? A la clôture de la souscription, le bilan de Jacques Auxiette et de Yannick Vaugrenard est une forme d’autosatisfaction naïve.

«Cet emprunt est un grand succès, souligne Jacques Auxiette, il démontre la confiance et l’attachement des épargnants dans l’économie et dans les entreprises de leur région. Alors que nous vivons une crise sans précédent due à la financiarisation de l’économie, notre démarche d’inciter les épargnants à se tourner vers l’économie réelle et des projets bien identifiés a été comprise».

Les épargnants n’auraient donc arbitré le choix d’investissement de leur épargne qu’en fonction de la finalité d’utilisation de ces fonds ? Peut-être mais nombreux ont trouver le taux de 4 % très au dessus des offres des marchés, c’est donc un bon placement financier avant tout.

Les banques ont constaté que les souscriptions uniques de 500 € (c’est- à-dire le montant minimum) ont connu un grand succès.«Cela confirme qu’il était utile d’élargir les possibilités d’accès à cet emprunt, précise Yannick Vaugrenard, 1er vice-président du Conseil régional. Cette opération est un réel acte de pédagogie politique dont on peut tirer de nombreuses leçons. Les épargnants ont été sensibles à la transparence dans l’utilisation des fonds et à leur finalité. Les banques ont saisi l’occasion qui leur était offerte de financer l’économie réelle, ce qui est leur métier de base» .

5500 particuliers ont souscrit à l’emprunt régional pour un montant total de 72 235 500 €, soit un apport moyen de plus de 13 000 €. Mais cela reste une moyenne et nous apprenons que  » Les banques ont constaté que les souscriptions uniques de 500 €  ont connu un grand succès » . Un grand succés de quel ordre ? Hypothèse : Si la moitié des souscripteurs a versé 500 €, l’autre moitié a versé en moyenne plus de 27 000 €. J’accepte l’argument pour les premiers, en revanche, les autres épargnants très fortunés ont perçu le rendement de cette offre financière. Pour information, les  retraits et les clôtures de livret s’intensifient depuis la baisse des taux à 1, 25 %. A vouloir convertir les banquiers à l’économie réels, la région s’est présentée comme un placement financier rentable.

Philippe FINTONI

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La Diversité contre l’Egalité.

A l’occasion du débat actuel sur l’identité nationale,  la réalité des migrations passées et récentes, des multiples niveaux d’intégration  sont évidemment abordés. Pour avancer dans la réflexion entre intégration à la « française  » (c’est à dire, vouloir que les nouveaux arrivant vivent le plus rapidement comme ceux qui sont déjà là, sachant que nos pratiques évoluent sans cesse, mais en tout cas que les nouveaux s’approprient l’essentiel de nos idéaux républicains et démocrates) et le multi-culturalisme communautaire de type anglo-saxon, voici La diversité contre l’égalité.

C’est le titre français de l’excellent livre de l’américain W.B.  Michaels publié chez Raisons d’Agir qui, s’appuyant sur la politique américaine de diversité, de communauté et de discrimination positive, nous montre les véritables objectifs actuels des néolibéraux et ceux, pervertis, de la gauche, les limites de ces politiques et surtout l’atteinte faite au principe d’égalité, avec comme racine principale des problèmes, l’inégalité économique.

Plus divers qu'égaux ?

Plus divers qu'égaux ?

Mon résumé :  » L’introduction transpose cette analyse à la France à travers les discours politiques, les éditoriaux des journalistes dans lesquels on retrouve  les mêmes biais. L’erreur de penser qu’en traitant à part chaque communauté, chaque particularité et en les rendant visibles via quelques personnes bien placées, cela résoudra les problèmes économiques et d’intégrations. Il démontre que s’occuper de la diversité permet d’occulter la volonté d’égalité des droits et de réduction des inégalités. Si sur le devant de la scène c’est la diversité alors tout ira bien en coulisse.

Le combat pour la diversité utilisé par les néolibéraux se substitue au combat pour l’égalité et fragilise donc les remparts qui contenaient encore les dérives du système. La gauche, de son côté, en s’évertuant à bannir le racisme, le sexisme (combats dignes) a perdu la volonté de réduire le fossé entre riches et pauvres. Le PS a choisi la voie de la lutte contre les discriminations et l’intolérance pensant que cela apportait de la justice sociale (vraie en partie) mais a oublié de traiter la racine du problème, l’exploitation de certaines catégories sociales. Pendant ce temps l’élargissement du fossé entre les très riches et le reste de la population ne cesse de croitre. En d’autres termes, une justice sociale qui accepte les injustices du système actuel, si dans le groupe des riches il y a proportionnellement autant de noirs, de jaunes, de maghrébins, de blancs, de femmes,  d’homosexuels… que dans le reste de la population. Et donc, au fil des ans, à droite comme à gauche, les discours s’accordent sensiblement pour nous dire que le vrai sujet est les différences culturelles et pas les différences économiques.

Ou est le problème ? Dans la volonté de ne plus assimiler les migrants, les différents mais de reconnaitre des « identités raciales » (alors qu’il n’existe pas chez les humains d’entités biologiques appelées races), des identités sociales, culturelles, sexuelles, religieuses, alimentaires… Il est plus facile de dire que les noirs et les blancs sont plus opposés que les riches et les pauvres. Fêter la diversité n’entraine pas dans la voie acceptable de l’égalité économique, aucune question de justice sociale ne repose sur la capacité à apprécier la diversité d’origine ou de culture. Les pauvres, d’où qu’ils viennent, quels qu’ils soient, veulent simplement cesser d’être pauvres.

Parlant d’identité, l’auteur explique que le désintérêt de plus en plus total pour l’idéologie et pour les problèmes d’inégalités s’accompagne d’un attachement de plus en plus important pour l’identité. Un monde composé de gens qui sont différents de nous est bien plus séduisant à penser qu’un monde composé de gens bien plus pauvres que nous. Alors que le problème est l’inégalité économique, la solution proposée est l’identité. L’inconvénient de la diversité, poursuit-il, n’est donc pas seulement qu’elle ne résoudra pas le problème de l’inégalité économique ; c’est qu’elle va jusqu’à en masquer l’existence.

Pour la droite, il n’y a pas de problèmes, les inégalités économiques sont dans l’ordre des choses, comme si les conséquences du marché étaient aussi naturelles que celles des marées.

Quant à la gauche, elle s’attache à attribuer aux pauvres des identités (noirs, maghrébins, homosexuel, femme seule…), les considère comme des victimes de la discrimination et soutien que dans un monde sans discrimination, il n’y aurait plus d’inégalité. D’où l’autre inconvénient de la diversité : elle occulte les différences économiques et les différences entre les deux partis politiques.

Du respect  pour les pauvres. C’est pour l’auteur le discours en miroir . La droite néolibérale préfère la notion de statut à celle de classe sociale, quand  la gauche (néolibérale ?) choisit la notion de culture. Reformuler ainsi en terme de diversité, respecter les pauvres se dit respecter le statut de l’autre ou la culture de l’autre. Car pour les néolibéraux, il est préférable et aimable de réduire les préjugés sur la diversité (via la discrimination positive…) que de s’attaquer aux problèmes des inégalités économiques. Il serait difficile de renoncer à une perte d’argent pour beaucoup quand il est plus facile de « sacrifier » quelques places dans des écoles, médias et autres lieux visibles. Les tenant des deux camps cherchent donc avec la diversité à établir une société ou il n’y aurait rien de mal à être noirs, asiatiques, paysans, femmes seules, handicapé…ET pauvre.

Cette doctrine implique le respect des pauvres, pas l’élimination de la pauvreté.

diversité

Et de conclure que, si c’est en l’égalité des chances que réside notre idée de la justice, alors le parcours historique qui a conduit une personne à naitre pauvre n’a rien à voir avec la seule chose qui compte en la matière, le fait que cette personne n’est pas responsable de son milieu et des conditions de pauvreté.

Donc la vraie contradiction, c’est d’être partisan de l’égalité des chances tout en soutenant tout ce qui contribue à créer l’inégalité en ce domaine. C’est pourquoi on ne convaincra pas les gens en leur démontrant qu’ils agissent à l’encontre de leurs intérêts ( ex  : le vote ouvrier en faveur des partis libéraux…), ce qu’il faut, c’est leur monter qu’ils vont à l’encontre de la justice et de l’égalité. « 

Philippe FINTONI

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Opinions et décisions du département.

mag-nov Opinions : ce n’est pas le lieu. Ce numéro 87 du magazine du département aurait pu s’intituler : Le magazine du Parti Socialiste du département. En effet, la première (ci-contre) et la quatrième de couverture ainsi que le dossier intérieur sur la réforme des collectivités n’informent pas seulement mais sont les vecteurs de l’opinion du PS majoritaire au conseil général. Le rôle de ce magazine est d’informer tous les habitants des actions, décisions, etc, prisent par les élus et non d’être un support gratuit (financé par nos impôts) pour le parti majoritaire. Serait-ce un Abus démocratique de Bien Collectif ?

Des décisions incohérentes : En revanche, en pages 6 & 7, le sujet intitulé « Des décisions qui nous concernent » nous décline des informations sur les dossiers en cours dont deux s’opposent. Pour la protection agricole et environnementale et concernant le projet d’aéroport, le cg44 nous dit :  » Si l’implantation prochaine de cet équipement est une grande opportunité pour renforcer l’accessibilité et la croissance de tout le Grand Ouest, le Conseil général n’en sous-estime pas les effets perturbateurs au plan local. La crainte d’un urbanisme désordonné autour de la zone aéro-portuaire est en effet légitime. Pour enrayer cette perspective, il entend bien protéger les espaces agricoles et naturels entre l’agglomération nantaise et le futur aéroport « . Donc cet aéroport souhaité par le PS drainera jusqu’à 9 millions de passagers, sera un formidable atout économique mais les mêmes vont restreindre les zones d’implantations pour les entreprises.  Le CG44 se donne bonne conscience  et c’est tout bénéfice pour le transport routier…

Et puis en fin de sujet, le dossier économie, « De nouvelles zones d’emploi » nous annonce : « [Cela signifie notamment aménager de vastes zones en capacité d’accueillir des entreprises industrielles et logistiques d’envergure. En 2005, le Conseil général a proposé la création de six zones d’intérêt départemental (ZID) dans des endroits stratégiques de Loire- Atlantique, à proximité de dessertes et de pôles urbains existants.  » CQFD.

Philippe FINTONI

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Régionales 2010, ne pas confondre objectifs et moyens…

Je reviens sur les débats en cours au Modem44 pour les prochaines élections régionales autour des deux points cruciaux, quel projet et quelle(s) stratégie(s)  ?

play_orangeIl y a unanimité sur un fait, s’il y a des alliances à trouver, elles se feront sur la base des convergences de projets.  Nos commissions travaillent et nous déclinons concrètement pour nos territoires un projet de société pour l’homme, notre projet humaniste, démocrate et écologiste. Nombreux et j’en suis,  pensent que le thème central sera le projet de futur aéroport de Notre Dames des Landes et ses conséquences dans nos vies. Nous sommes les seuls à contester ce projet aberrant économiquement et écologiquement et à proposer depuis deux ans une solution alternative avec le projet de Bernard Fourage/ Esg Infra.  (voir ci contre le site d’Isabelle Loirat, grande connaisseuse de sujet).

play_vertEn revanche, point d’unanimité sur les stratégies au premier et deuxième tour. Dans un précédent post, j’ai soutenu l’idée d’autonomie au premier tour et d’alliance avec Europe Écologie (chez eux aussi) ; et c’est pour le premier tour l’option entérinée par le conseil national du 24 octobre, des listes Mouvement Démocrate dans les 22 régions.  Quelques adhérents pensent que l’alliance Modem/EE au premier tour permettrait un score très haut capable de créer une majorité d’avenir. Pour le second tour, il y a deux options. La première, majoritaire, est une alliance ;  ni avec la droite UMP, ni avec la gauche PS  ; mais avec Europe Ecologie pour aller de l’avant. La seconde proposition, minoritaire et soutenue par quelques cadres nostalgiques d’avant 2007, est d’être autonome aux deux tours. Je pense que cette volonté farouche d’autonomie est utilisée pour s’éviter toute alliance possible avec des partis de « gauche ». « Comme je ne peux pas aller avec la droite comme avant, je n’irais pas non plus travailler avec des gens de gauche ». Ces cadres pensent l’autonomie comme objectif alors que c’est un moyen de montrer son indépendance et il oublient que notre objectif est de faire bouger les lignes politiques pour aboutir à un système pluraliste  et une nouvelle démocratie, seule possible  pour réfléchir et décider ensemble d’une société nouvelle.

Philippe FINTONI

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