L’électeur a le droit à la clarté et à la vérité.

etiquette-floueLes consommateurs que nous sommes, exigent plus d’informations, de transparences sur les produits, les offres. Pour moi, cette clarté d’information doit se retrouver aussi dans l’offre politique.  Aujourd’hui encore, bien souvent les mots sont de la fausse monnaie. Et si l’on veut le retour des électeurs aux urnes, il convient d’arrêter de les  » embrouiller « .

Vous aurez sans doute remarqués que les termes « sans étiquette », « pluralisme », sont très tendances.

Achèteriez-vous un vêtement sans étiquette ? Moi qui travaille dans le textile, je vous le déconseille. Un pull peut être très sympa, à la mode mais sans étiquette de composition vous prenez le risque de retrouver un truc informe au premier lavage. C’est pourquoi je trouve que le terme sans étiquette est un manque d’information, de clarté, de vérité. De quelles fibres, de quelles valeurs ou idéologie est constitué l’engagement du candidat ? Qu’est-ce qui le motive, le fait avancer, le fera décider, agir ? L’électeur doit savoir à qui il confie momentanément les clés du canton, au moment des élections – à l’achat- et pendant le mandat – à l’utilisation.

J’explique sur la page démocrate et indépendant mon positionnement politique et pourquoi j’assume mon engagement au Mouvement Démocrate. Dans notre société en crise économique, sociale, avec un gouffre de dettes financières et environnementales, un système éducatif en difficulté, des dérives morales…nous avons besoin localement d’un renouveau. Seul le Mouvement Démocrate propose :

  • Le pluralisme au lieu du bi-partisme. La représentation de tous les courants de pensées,
  • Le rassemblement des gens qui préfèrent le dialogue, le débat,  au fracas ou à l’affrontement.
  • Le rassemblement des gens qui préfèrent la cohésion à l’exclusion,
  • Le rassemblement des gens qui préfèrent la reconstruction à la rupture, à la table rase,
  • Le rassemblement des gens qui préfèrent les valeurs aux idéologies.

c’est le sens de mon engagement en politique.

La vérité des attitudes et des valeurs.

Je crois que ce renouveau en politique – redonner envie aux gens – passe par un discours vrai, un discours de vérité.  Un consommateur n’achète pas un produit sans étiquette, après, encore faut-il que l’information soit juste. Deux tracts reçus ces jours ci sont révélateurs de ces mots détournés.

1 – Ancien candidat UMP lors des cantonales de 2004 , c’est le ministère de l’intérieur qui le dit, c’est ici, Yannick Haury s’annonce aujourd’hui « sans étiquette » mais il reçoit et accepte le soutien de l’UMP, c’est confirmé par nos amis journalistes, ici et ici.

Qu’il ne soit plus à l’UMP, très bien, sans étiquette comme écrit sur le dernier tract diffusé, pourquoi pas…mais alors si sa voix est libre et indépendante, pourquoi accepter le soutien de l’UMP ? L’apposer à côté de son nom c’est valider le modèle de société que l’on connait maintenant.

2 – Nos amis les verts ont une autre idée du pluralisme ces derniers temps. Un pluralisme pas à 100 % (bio si je peux me permettre) seulement compatible avec la gauche, ça fait un peu OGM du pluralisme. Je m’explique : depuis leur  mariage sous contrat (chacun gardant son nom) Europe Ecologie -Les verts s’annoncent seulement à gauche  (je cherche toujours à comprendre pourquoi l’écologie n’est qu’à gauche selon eux !?). Les candidats en lices pour ces cantonales, le sont faute d’accord passé avec le PS. Si un accord avait été trouvé, Stéphane Bertrand serait peut-être le suppléant de Mme Lebeaupin, bon fin de mon uchronie. Ainsi donc, le pluralisme des Verts c’est d’obtenir un peu de place chez les socialistes hégémoniques, devenir en quelques sorte le courant écolo des socialistes.  Ecoutez le conseiller général Gilles Denigot dans une interview à Ouest France ;

Nous demandions seulement trois élus. C’était raisonnable au regard de nos résultats aux élections européennes et régionales. Mais le PS nous a seulement proposé de ne pas mettre de candidat à Saint-Nazaire Ouest, où nous avons notre seul élu à ce jour. – Gilles Denigot.

Stéphane Bertrand devrait donc ajouter  à gauche à côté de pluralisme, cela serait plus juste. Je trouve donc que ne pas assumer le positionnement de son étiquette , c’est utiliser des idées qui ne sont pas siennes pour obtenir un poste. Cela génère de la confusion puis la suspicion des électeurs (et son rapide tous pourris) et donc l’abstention.

Personnellement, je suis candidat à ce poste pour mettre en pratique mes idées. J’assume mon indépendance et ma liberté et comme nous l’annoncions, nous créerons un groupe autonome au CG44. Notre pluralisme c’est d’offrir à chaque courant de pensée des représentants indépendants de l’UMP et du PS ; dommage que nos amis d’Europe Ecologie nous aient dit non.

Pour plus de clarté, messieurs, en cas d’élection, ou siègerez-vous ? Sur les chaises de droite pour Mr Haury, sur les chaises de gauche pour Mr Bertrand ?

Assumer son positionnement et son étiquette (car chacun est légitime) pour ensuite les dépasser, pour écouter l’autre, débattre avec les autres et enfin parler des projets qui concernent les habitants et être capable de soutenir et de voter un projet d’où qu’il vienne , s’il correspond à votre pensée.

Pour toujours plus de clarté et de vérité, je suis signataire de la charte éthique des collectivités territoriales d’Anticor. Je m’engage  donc à respecter :

  1. Non cumul et limitation des mandats et des fonctions exécutives
  2. Formation obligatoire des élus aux bonnes pratiques de gestion
  3. Mise en place d’une autorité éthique territoriale
  4. Lutter contre les conflits d’intérêt et favoriser la transparence des élus
  5. Reconnaissance de la place de l’opposition et affirmation de ses droits
  6. Contrôle par les citoyens de la gestion de la collectivité
  7. Reconnaissance de l’intérêt à agir de chaque élu au bénéfice de sa collectivité
  8. Reconnaissance du droit d’alerte pour tous les employés territoriaux
  9. Gestion des deniers publics transparente et rigoureuse
  10. Délits financiers des élus
  11. Réglementation stricte du lobbying
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Les transports scolaires, régularité, ponctualité, sécurité.

Un arrêt de bus de la commune de Corsept.

Un arrêt de bus Lila sur la commune de Corsept.

Voici ma réponse au courrier adressé aux candidats par les représentants FCPE du collège René Guy Cadou de St Brévin les Pins.

Mesdames,

Vous trouverez ci-dessous ma réponse aux diverses remarques de votre courrier qui vise l’amélioration de l’organisation des transports scolaires de nos enfants. Sécurité, ponctualité et régularité en sont les éléments.

Vous pointez le long temps d’attente des collégiens le soir pour prendre les bus scolaire (jusqu’à 30 minutes),  le fait qu’ils n’ont pas d’auvent pour les protéger de la pluie ainsi que le manque de pertinence des trajets des bus.

Ces dysfonctionnements d’équipements et d’organisation doivent être réglés car ils sont, comme vous le soulignez, préjudiciables à la sécurité de nos enfants et préjudiciables au rythme scolaire, la longueur des journées, sujet complexe de l’éducation est central.

–          Concernant le choix des trajets de ramassages scolaires ainsi que les horaires, il me semble évident d’engager un travail commun (Conseil Général, Société de transports – responsables et chauffeurs- représentants des parents d’élèves, familles…) pour trouver les solutions avant l’année scolaire et ajuster en cours d’année les trajets en fonction de la réalité des situations vécues. En élargissant ce sujet, il faudra aussi simplifier les procédures d’inscriptions des élèves dont les lycéens.

–          Votre proposition de pistes cyclables sécurisées est un élément aujourd’hui indispensable à tous les travaux de voiries. La commune de St Brévin est en charge de son territoire, pour le Conseil Général, cette proposition de circulation en vélo doit être pensée et réalisée à chaque rénovation de route et obligatoirement aux abords de tous les collèges.

–          En revanche, je pense que la réalisation de ces voies cyclables nécessite de toute façon la persistance du service de transport scolaire.

–          Enfin, l’auvent de protection des intempéries devant le collège, devant les collèges est une évidence. Il faut donc le faire. La photo qui accompagne ma réponse illustre parfaitement votre alerte. Cet arrêt de bus scolaire Lila situé sur la commune de Corsept démontre l’absence de protection des enfants face aux intempéries et aux dangers de la route.

C’est pour régler des problèmes tels que celui-ci que je m’oppose au projet de navette fluviale à 2 millions €. Nos finances sont serrée et ces 2 millions d’euros budgétés doivent servir à traiter les situations urgentes de la vie des habitants du canton ;  les auvents pour tous les arrêts de bus en sont un exemple, des aides d’urgences pour les familles en graves difficultés un autre, des places d’accueils pour les personnes âgées dépendantes… encore un autre. Il convient de choisir les bons investissements, c’est le rôle d’un élu de décider.

Prendre le temps d’élaborer ensemble des plans de déplacements scolaires qui s’engagent sur la régularité et la ponctualité, installer des auvents pour que le service de bus soit complet et devienne agréable en tout temps, organiser la sécurité des collégiens devant les établissements et sur les routes lors des trajets en vélos pour ceux qui le souhaitent, ce sont des engagements que je prends.

Cette réflexion d’ensemble doit répondre aux problèmes de chacun, c’est pourquoi chacun doit y être associé.

En espérant avoir répondu à votre requête, je reste bien sur à votre disposition pour toute autre question,

Recevez, mesdames, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Philippe FINTONI

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Démocrates et Indépendants.

democrates1Qu’est ce qui nous différencie des autres candidats et qui est un avantage pour les électeurs ?

Nous sommes portés par des valeurs différentes, nous faisons de la politique autrement et surtout nous ne nous résignons au carcan droite/gauche, nous en sommes indépendants.

Pourquoi se dire Démocrate aujourd’hui ?

Depuis longtemps déjà, on disserte sur l’incompréhension grandissante entre les citoyens et la classe politique. Peu à peu le fossé s’est creusé, à tel point que l’on parle désormais de divorce, de fracture, de défiance. Comme Démocrates, nous sommes persuadés que le moment est venu d’inverser la pente, d’intéresser à nouveau les citoyens au débat collectif. Car, au fond d’eux-mêmes, ils n’attendent que cela. On ne peut pas se passer d’ambitions politiques, de projet d’avenir. Nous pensons qu’il est temps de réhabiliter tout ce qui permet aux hommes et aux femmes d’œuvrer ensemble, de coopérer les uns avec les autres, de fuir l’excès d’individualisme pour recréer une société
unie et solidaire. Vivre ensemble est aujourd’hui la seule condition pour qu’une société résiste à la tentation de perdre en humanité.

Démocrate, c’est appartenir à ce courant de pensée qui refuse que la politique soit dominée par des extrêmes et aujourd’hui elle l’est. Les noyaux durs de l’UMP et du PS imposent aux autres courants. Nous sommes le courant du progrès solidaire et maitrisé, nous sommes un courant de conciliation, surmonter les clivages, c’est notre identité.

Les uns et les autres sont résignés à la suprématie de l’UMP ou du Parti socialiste, nous au contraire nous ne sommes résignés à aucune suprématie. Non pas par antipathie personnelle. Il y a des femmes et des hommes qui méritent l’estime. Mais ce qui est en cause,  ce ne sont pas les personnes, ce sont des questions politiques.

En défendant la place d’un certain idéal dans la politique, nous avons conscience d’être différent. Cet idéal est simple.

Nous voulons une société faite pour l’homme, pour la personne humaine, la femme, l’homme, l’enfant. Une société pour l’homme, c’est aussi une société par l’homme, sa liberté, sa créativité, sa responsabilité. Là sont nos valeurs. Nous plaçons l’homme au centre de chaque question de société, nous sommes en cela humanistes. La Démocratie est pour nous l’organisation politique qui fait confiance à la conscience et à la responsabilité des citoyens. Pour nous la République est un idéal à toujours garder en action. La justice et l’équité sont les critères du jugement des citoyens sur les pouvoirs qui les dirigent.

Cela tranche beaucoup avec d’autres projets. Ce ne sont pas les valeurs matérialistes et « court-termistes » du marché, la marchandisation de tous les domaines de l’activité humaine et de la concurrence à tout prix entre les êtres humains. Et ce ne sont pas les valeurs étatistes de l’assistance et de la prise en charge par la collectivité de nos vies.

C’est une société solidaire, une société créative, une société de responsabilité pour l’épanouissement personnel du plus grand nombre, une démocratie impartiale et fondée sur la vérité.

Si ces valeurs avaient été défendues, l’extrémisme ne progresserait pas dans notre pays, l’abstention ne serait pas à ce niveau. Extrémisme, abstention, ce sont les symptômes des sociétés malades. Mais jamais l’extrémisme ou l’abstention ne soignent la maladie. Ils l’aggravent.

Maintenant, pourquoi indépendants ?

Comment construire ce renouveau du vivre ensemble quand un français sur deux est exclu du système ?  Pour nous la Démocratie au sens de diversité des idées est la condition du renouveau. Répondre aux problèmes immédiats, préparer notre avenir, cela se construit ensemble, cela nécessite que tout le monde soit représenté.

Dans ce système d’affrontement droite /gauche, bloc contre bloc, le renouveau est difficilement possible. Les représentants de ces deux blocs ont-ils toute la liberté et l’ouverture d’esprit pour préparer la société d’après crise ?

De plus, vous comprenez aisément qu’un élu d’un autre parti qui doit son élection à une alliance, à un arrangement électoral est forcément  dépendant de l’UMP ou du PS, et donc, ne peut agir librement. Si vous êtes redevable, vous êtes dépendant.

Notre indépendance est votre garantie d’avoir des élus libres d’agir. Nous n’aurons de compte à rendre qu’à vous, les électeurs.

Nous nous présentons à cette élection cantonale comme citoyens engagés, indépendants, nous sommes sans mandat électifs et nous nous consacrerons pleinement à ce poste.

Notre indépendance nous permet de travailler ouvertement  avec tous, sans exclusive, de travailler au service de tous, au delà des étiquettes.

Nous nous engageons, une fois élus, à ne siéger ni avec le groupe UMP, ni avec le groupe du PS, mais à créer un groupe autonome et indépendant au Conseil Général.

En plus de notre projet, c’est pour cette cohérence d’attitude au premier et deuxième tour, pour cette ambition de constituer un groupe autonome que nous avons besoin de votre soutien dés le premier tour.

Ce rassemblement des Démocrates est l’occasion pour toutes les personnes, qui se retrouvent dans ces valeurs et dans cette approche de la politique et qui veulent enfin sortir du blocage droite contre gauche, d’aborder l’avenir avec confiance. Votre participation et votre soutien à ce scrutin est pour nous essentiel, cela décidera du renouveau, cela décidera d’espoir dans l’avenir.

Philippe FINTONI, candidat aux élections cantonales 2011 – Canton de Paimboeuf

Elisabeth Clerteau, suppléante

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Cantonales de Paimboeuf, les 5 choix offerts aux électeurs.

Combien de candidat et quels choix s’offrent aux électeurs ? S’abstenir, voter pour le candidat de droite, voter pour l’un des candidats de gauche, voter extrême ou voter pour le candidat indépendant. Tout le monde est d’accord pour reconnaitre l’importance d’internet dans la vie des français et à l’heure des achats de soldes en explosion sur le net, on peut imaginer les internautes faire ensuite des recherches pour ces élections et puis faire leurs choix via le web.

Mon sympathique logiciel de veille internet m’informe des nouveaux sites, de l’actualité des candidats, faisons donc le tour du net à mi janvier.

– Honneur (et galanterie) à Mme Yannick Lebeaupin, conseillère PS sortante. Le site officiel de campagne « La Loire Atlantique à Gauche » (au moins c’est clair) est construit sur les nouveaux formats web, du beau travail, on voit qu’il y a des moyens financiers importants. Bon à date, le flux rss n’est pas activé, le programme reste secret mais le ton très « protecteur » est donné. En revanche, jetez un œil sur son blog officiel fermé actuellement, j’adore le côté « débordée » avec seulement deux billets dans l’année, le 8 janvier 2010 et le 9 novembre, pourtant Mme Lebeaupin nous dit :

J’ai ouvert ce blog pour vous tenir au courant de mes activités au conseil général. Je l’ai fait au mieux de mes disponibilités.

– Restons galant, la candidate  Marguerite Lussaud, retraitée de la fonction publique se présente une nouvelle fois sous les couleurs (c’est pour faire plaisir aux vrais patriotes ! ) du FN et comme le dit un militant de ce parti sur son blog,

Ces cantons sont de ceux où le Front national a obtenu ses meilleurs scores lors des dernières élections régionales. Score qu’il espère améliorer en bénéficiant de « l’effet Marine Le Pen »

Bien, nous connaissons le positionnement de ce parti, faire son score sur la misère humaine générée par le chômage. Ce parti est en quelque sorte l’enfant illégitime de l’UMP et du PS qui depuis 30 ans ne répondent pas aux vrais problèmes de société.

– Revenons à gauche avec le candidat d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Stéphane Bertrand.  Comme le PS, EELV a de l’argent et déploie une plateforme web de qualité qui se décline par candidat. Mais je découvre deux belles surprises que je vous fais partager en image. Tout d’abord sur le site de Stéphane Bertrand à qui je donne un conseil amical, quand la plateforme active les sites, il faut le renseigner, c’est un minimum d’organisation ( oui tenir un site ou un blog cela demande du temps et de l’organisation) car voici ce qu’un internaute peut lire le 16 janvier 2011 :

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La deuxième perle confirme mon analyse sur la stratégie d’EELV , faire un score élevé pour négocier des postes avec le PS. EELV se positionne de facto comme le courant écolo de la gauche ou du PS, tout en voulant piquer des places à ses copains ; pour des gens qui veulent faire de la politique autrement, je ne vois pas car à la fin ce sera un accord avec le PS. La candidate de Vertou qui a renseigné son site nous livre ce passage édifiant. J’en ai tiré une impression d’écran au cas ou cela disparaisse…J’adore le « un de plus ou un de moins » !

Pour ces élections Cantonales, il n’y aura pas de surprise : La Gauche restera majoritaire, le Conseil Général restera à gauche.
C’est à vous de déterminer quelle est la part d’écologie que vous voulez pour le département. Qu’est-ce qu’un conseiller général PS de plus ou de moins changera à la politique départementale?

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– Mon agrégateur n’a pas trouvé de site de campagne  » Pour agir autrement » de Yannick Haury. Comme je le détaille dans ma page « carnet de campagne », Monsieur le Maire veut cumuler les fonctions mais n’assume pas son positionnement UMP. S’annoncer sans étiquette mais soutenu par l’UMP, c’est quand même accepter les orientations de société de ce parti, ou alors on lui force la main, allez savoir ? C’est cette  » novlangue » politicienne qui génère une distance croissante entre la classe politique et les citoyens.  A suivre donc,

– Pour conclure, votre serviteur. Depuis bientôt deux ans, je partage ce blog, un petit travail artisanal bien que ce blog soit hébergé sur le premier réseau social politique créé en France (lesdemocrates.fr), plateforme sous WordPress, donc en Open Source et sous creative commons forcément. Pourquoi un blog ? J’aime internet et je crois en internet et dans ses nouveaux développements. Pour moi ce blog sert à dire ce que je pense, me sert à rencontrer et communiquer avec d’autres personnes qui partagent des points d’intérêts, pour partager nos expériences et nos compétences et aussi pour me construire une réputation. Il est donc tout naturel que mon blog personnel se transforme pendant ces quelques mois en blog de campagne.

Voici l’état des lieux des candidats sur le web cette semaine, un électeur-geek (ou un geekélecteur…appel aux créatifs) a des éléments de choix et un positionnement politique clair concernant  trois candidats Y.Lebeaupin, P.Fintoni et la candidate frontiste.

Philippe FINTONI

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Mettre les valeurs au dessus des idéologies.

humanisme_vinciQue penser d’une démocratie ou plutôt des partis politiques qui font vivre cette démocratie, quand l’abstention oscille selon les scrutins entre 30 % et 60 %, quand 1 électeur sur 2 n’est pas représenté, quand les votes en faveurs des discours extrêmes s’envolent sans pour autant que l’électeur soit devenu extrémiste ?

Résignation, refus, repli, ras le bol, coup de gueule contre le système ; ce sont là les symptômes graves de la politique malade de cet affrontement UMP/PS, droite contre gauche. Un véritable constat d’échec.

Je suis toujours étonné d’entendre les personnes se réclamant de ce clivage, appeler à vivre ensemble, à travailler ensemble, alors qu’ils fondent leurs pratiques politiques sur l’affrontement, l’exclusion, la non représentation des gens qui ne pensent pas comme eux !

Sommes-nous voués comme citoyen à n’avoir le choix qu’entre deux options politiques pour régir notre destin, la droite et la gauche ?

Je n’accepte pas cette idée en tant que citoyen démocrate engagé. Comment fait-on quand les deux sont dans l’erreur ? L’ultra capitalisme financier dont le cœur et la finalité est l’argent et qui ne répartit plus équitablement la richesse créée, un système qui démotive par ses excès inégalitaires. Le socialisme centré sur l’assistanat tout Etat sans régler les problèmes de fonds est un système que déresponsabilise. Vouloir encore et toujours que l’état seul régule, régisse sinon dirige les moindres actes de la vie des citoyens est exaspérant. Des lors que les deux  ont fait faillites, la solution n’est pas un peu plus, ou un peu moins à droite ou à gauche, la solution est d’aller de l’avant avec un projet qui place l’être humain au centre de chaque question de société, un projet qui responsabilise avec pour objectif l’épanouissement de chacun dans sa vie sociale, à son travail, dans sa famille…

Remettre la balle au centre pour un arc républicain et démocrate.

L’avenir se construira en rassemblant toutes les personnes de bonnes volontés locales autour des discours de vérité, d’équité, de justice, de loyauté, d’humanisme, de respect du pluralisme.

  • Le rassemblement des gens qui préfèrent le dialogue, le débat, le contrat au fracas ou à l’affrontement.
  • Le rassemblement des gens qui préfèrent la cohésion à l’exclusion,
  • Le rassemblement des gens qui préfèrent la reconstruction à la rupture, à la table rase,
  • Le rassemblement des gens qui préfèrent ces valeurs aux idéologies.

Il convient de restaurer la confiance pour vivre et travailler ensemble, c’est aussi le sens de mon engagement.

Philippe FINTONI

Candidat aux élections cantonales de mars 2011 – Canton de Paimboeuf.

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Pessimisme de la raison, optimisme de l’action.

C’est la période du bilan de l’année écoulée et des vœux pour celle à venir, je reste dans la tradition mais alors que la raison et les actualités nous entraineraient davantage vers le pessimisme,  conservons notre optimisme pour agir.

L’ Europe mérite toute notre attention en cette fin d’année 2010. Elle a été mise à mal, notamment au travers de sa monnaie. Défendre l’Europe et l’euro est une position politique essentielle. C’est aussi l’esprit originel de l’Europe qui doit être porté, à savoir la solidarité entre les Etats. Nous ne gagnerions rien à ne pas nous entraider. Regrettons que la Banque centrale européenne ne soit pas plus directement le prêteur des Etats en difficultés, ces derniers étant soumis aux intérêts élevés demandés par les banques.

Mais l’entraide implique aussi un juste partage de règles du jeu communes en matière fiscales et économiques. A ce titre, il est dommage que l’Irlande ne se soit pas vu imposer un rapprochement de son régime fiscal aux entreprises de celui pratiqué en moyenne dans les autres Etats de l’Union. Regrettons que la reprise économique n’ait pas plus été portée à l’échelle européenne avec un plan d’investissement européen dans des outils de production visant à relocaliser de l’emploi sur notre continent. Regrettons enfin que pour cela, le choix d’un emprunt européen (ou euros-oligations) n’ait pas été retenu par l’Union.

2010 peut aussi être qualifié d’annus horribilis pour les générations futures :

Nous léguons une dette colossale à nos enfants en toute irresponsabilité (cette année 2010 aura été marquée par le fait que pour la première fois la dette représente le premier poste du budget de l’Etat, marquée aussi par le transfert de la dette de l’assurance maladie à nos enfants, et, comme tout le monde le sait, nous n’avons pas assuré leur retraite à nos enfants).

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Dette environnementale également avec le lancement d’un semblant de concertation sur les énergies renouvelables qui ont été gelée :

– Semblant de concertation car contrairement à ce que préconisait le Grenelle, la concertation ne précède pas la décision, mais la décision précède la concertation… comme autrefois dans la bonne vieille tradition française.

– Sur le fond, alors que le gouvernement avait objectivement bien démarré le chantier environnemental avec le Grenelle de l’environnement qui a permis des avancée comme jamais notre pays n’en avait connue, l’année 2010 aura été marquée par une succession de reculs dont le principal restera l’abandon de la taxe carbone. Cet abandon permettant assez hypocritement au ministère de l’économie de pointer le déséquilibre financier du Grenelle.

– Nous venons donc d’assister au nouvel acte de normalisation de la politique énergétique française avec l’abandon, de fait, de l’ambition française en faveur des énergies renouvelables. Ceci a commencé par une campagne de dénigrement savamment orchestrée contre le photovoltaïque et l’éolien, il se consolide par une montagne de procédures règlementaires visant à permettre de poser chaque jour de nouveaux obstacles au développement du renouvelable.

– Or l’enjeu du renouvelable européen est fondamental pour les années à venir. Si nous passons à côté de cela au motif que nous pourrions penser que toute la solution est dans la perspective d’une mono-énergie nationale, nous ferions une grave erreur industrielle, commerciale et économique.

– Le moratoire sur la rémunération de la production d’énergie éolienne est une illustration exemplaire des effets économiques d’une forme d’instabilité juridique. Autrement dit, par ce moratoire, ce sont de très nombreuses entreprises qui sont mises en péril, les équilibres de plans de financement de collectivités territoriales bouleversés, les investissements compromis ….On ne gère pas l’économie par décrets, ou alors on tient sa parole et on se dégage prudemment, et avec préavis fixé d’emblée ( cf prime à la casse)

Yann Werhling proposait avec 7 autres signataires dans une tribune publiée sur le site de Terra éco : la transparence des coûts de toutes les énergies, la transparence sur le nombre et les caractéristiques des projets, et l’anticipation avec un cadre juridique stable, clair et durable.

– Et face à tout cela, ceux dont on voudrait espérer une mobilisation au moins aussi énergique que celles qu’ils ont su développer pour glaner des voix aux européennes et aux régionales, parlent de leurs prochaines échéances électorales, d’eux-mêmes et encore d’eux-mêmes. Il serait plus qu’urgent que le monde associatif environnemental reprenne quelqu’ indépendance vis-à-vis de l’action politique afin qu’on les entende à nouveau aussi fortement qu’on les avait entendu pendant le Grenelle dont ils sont en grande partie les artisans.

Enfin, pour finir sur ce bref bilan de l’année, ajoutons que la République irréprochable de Nicolas Sarkozy nous semble bien lointaine :

– L’année 2010 a abonné l’Etat aux rubriques judiciaires (affaire Woerth Bettencourt, Clearstream, …) avec, in fine, un ministre qui reste ministre alors qu’il essuie deux condamnations devant les tribunaux. Du favoritisme avec les nominations au conseil économique est social. On entendait également parler d’égalité de traitement. Que de désillusion pour ceux qui y ont cru : bouclier fiscal, constat aujourd’hui que les entreprises du CAC40 paient moins d’impôts, de fait, que les PME, PMI… preuve s’il en est que le pouvoir en place n’est pas celui des PME et des PMI.

– Et, last but not least, les conflits d’intérêts des parlementaires mis à mal par l’amendement de l’UMP visant à « dépénaliser » les parlementaires qui auraient menti sur leurs déclarations de patrimoines et de revenus. L’amendement, certes réaménager, est un mauvais signe quant à la détermination affichée de tirer au clair les situations de conflits d’intérêts dans le milieu politique; il est même le signe d’une certaine fébrilité.

C’est d’espoir crédible dont nous avons besoin.  Un nouveau projet, ni à droite, ni à gauche  mais un projet qui va de l’avant dans l’intérêt général. L’espoir crédible c’est aussi faire de la politique autrement et en finir avec les promesses sans fins, les illusions permanentes. Face aux crise multiples, face aux problèmes globaux, nos réponses et les solutions sont aussi locales. Les prochaines élections seront l’occasion de traiter des sujets sensibles de nos vies quotidiennes et c’est comme citoyen engagé, libre et indépendant du système en place que je vous proposerai ce projet.

En attendant, passez de bonnes fêtes de fin d’année

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Du centre à l’arc Démocrate, Ecologiste et Républicain.

Francesco Rutelli

Francesco Rutelli

Toujours placés, jamais gagnants. Railler ainsi les centristes procure une intense jubilation à tous ceux que rassure le simplisme binaire du droite-gauche.
Pourtant, depuis deux siècles, cela n’a jamais découragé ces entêtés du gouverner au mieux. De Mirabeau à Jules Ferry, de Marc Sangnier à Jean Lecanuet, de François Guizot à Raymond Barre, leur ambition commune, ici racontée par Jean-Pierre Rioux, a été de faire progresser la démocratie et l’État de droit. En préférant le contrat au fracas, le rassemblement à l’exclusion, la reconstruction à la table rase et, surtout, les valeurs aux idéologies.
À cette obsession du « bon gouvernement », Jean-Pierre Rioux donne à la fois sa profondeur historique et sa pertinence actuelle. Souvenons-nous que, le 22 avril 2007, 7 millions de citoyens ont voté pour François Bayrou au premier tour de l’élection présidentielle. Qui peut douter qu’en 2012, ces avocats inlassables de la réconciliation, de la liberté, de l’équité et de la solidarité sauront se faire entendre ?

C’est quelques lignes sont issues de la quatrième de couverture du prochain livre de Jean Pierre Rioux.

Le choc des deux erreurs.

Une majorité de français fait le constat de l’impasse et des erreurs commises par le partage permanent des pouvoirs en la droite et la gauche. J’utilise cette dénomination géographique du langage commun mais je pense qu’elle est dépassée, le centre ne veut donc pas dire grand chose  à l’électeur lambda sauf à dire, je refuse que le monde se résume à l’affrontement stérile et couteux entre deux blocs, centre cela veut donc dire, indépendant du système et libre de penser et d’agir.

Nous assistons actuellement à la dérive vers leurs extrêmes des deux grands partis historiques du XX siècle :

  • Le noyau dur de l’UMP est conservateur, ultra libéral et dérive vers le populisme tendance FN.
  • Le noyau dur des socialistes vire maxi-assistanat tout Etat  façons ancien programme commun de 1981. (Voir le catalogue de promesses du projet d’égalité réelle sans solutions de financement).

Dans ces conditions, comment les autres partis imaginent-ils avoir de l’influence en étant un sous ensemble à la périphérie du noyau dur ? Ils n’ont pas d’influence, ils ne servent à rien, seulement de faire valoir aux moments des élections, des rabatteurs de voix, bon certains s’en contentent, eh oui, les ambitions personnelles !

Hors de la dictature UMP/PS, l’impasse ?

Donc, beaucoup de citoyens ne se reconnaissent plus dans ce duo UMPS mais pourtant ces deux partis vous imposent toujours de choisir votre camp dès que vous faites de la politique ou dès qu’il y a une élection. Êtes-vous de droite, de gauche ? Comme beaucoup de français, je ne me retrouve complètement dans aucun des deux. Alors proposer un autre projet qui n’est pas entre droite et gauche mais autre que droite et gauche, autre que conservateurs ou socialistes, cela s’impose. Cet autre projet politique est le lieu de réunion des Démocrates, des Écologistes et des Républicains.

Un arc Démocrate, Écologiste et Républicain.

Le renouveau politique au XXI siècle passera obligatoirement par cet arc. Comme le dit souvent Jean Luc Benhamias (ancien président des Verts et aujourd’hui vice-président du Mouvement Démocrate),  » les démocrates-écolos et les écolos-démocrates auront à se positionner et à se rendre utiles ». Les démocrates que nous sommes sont aujourd’hui liés par leur choix d’indépendance vis à vis de l’UMP et du PS. Nous sommes unis par des valeurs morales auxquelles la société politique actuelle tourne trop souvent le dos, ces valeurs ont pour nom : vérité, loyauté, justice, respect du pluralisme, ces valeurs qui permettent que se construisent la conscience et la responsabilité des citoyens.

Cet arc démocrate, écologiste et républicain est majoritaire dans le pays mais il est aujourd’hui trop dispersé. L’enjeu est de se rassembler car nous ne serons pas de trop pour penser et réformer, pour peser et enfin offrir un projet plus juste, plus équilibré, plus moral, plus responsable, plus durable. Le Mouvement Démocrate fut le premier à s’extraire de l’attraction des noyaux durs, beaucoup d’autres démocrates, écologistes et républicains peuvent s’y associer. Cela vous parait impossible, cela demande juste un peu plus de temps, un peu plus de clairvoyance, un peu plus d’énergie, un peu plus de détermination et de courage, que le possible. Mais que c’est bien d’être libre et indépendant.

Philippe FINTONI

Candidat aux élections cantonales de 2011 – Canton de Paimboeuf – Loire-Atlantique.

photo : Francesco Rutelli lors de son intervention au Congrès du Modem. Il partage notre analyse politique qu’il transpose en Italie et reconnait l’importance d’une troisième voie indépendante pour changer de modèle de société et sortir des crises multiples.

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