Demander des contreparties aux bénéficiaires du RSA, j’y suis favorable.

 » Tout travail mérite salaire  » dit le dicton populaire, l’inverse est-il vrai, tout salaire mérite-t-il travail ? C’est en tout cas ce que pense la majorité des français interrogés par OpinionWay pour le Figaro. Je suis de cette majorité, je suis favorable à demander une contrepartie travail aux bénéficiaires du RSA socle mais pour une raison bien différente de celle qui sous tend l’annonce de Laurent Wauquiez.

Car le ministre joue la provocation par la forme et la violence de ses propos – l’assistanat cancer de la société -, l’opération de communication est préparée (une analyse ici) et encore une fois le débat ne sera pas possible parce que les personnes au RSA sont comparées à des métastases, sont pris comme boucs émissaires des déficits, et l’annonce relance l’affrontement entre valeureux travailleurs et feignants profiteurs, alors que ces citoyens bénéficient dans une période grave de la vie de la solidarité nationale, élément du vivre ensemble.

Pourquoi je suis favorable à une contribution travail en faveur de la collectivité ?

Dépassons le piège simpliste et réducteur, « ce sont des feignants, des profiteurs du système, quand on veut on peut« , cela concerne une minorité, et des « tires au flan », nous en connaissons tous, même salariés !  Intéressons nous à ces milliers de personnes qui cherchent à sortir d’une situation de très grande difficulté et pourquoi quelques heures de travail en contrepartie de l’allocation permettraient une avancée générale :

  1. Au moment ou l’on va demander un effort à tous les français pour redresser le pays, chacun doit y participer dans la mesure de ses possibilités, donc pas d’exclusion de qui que ce soit à l’action commune.
  2. Ces hommes et ces femmes pourront croiser dignement le regard des autres, sans honte d’être  » l’assisté du moment « .
  3. Travailler, c’est du lien social, c’est un sentiment d’utilité, un premier pas vers des contacts et peut-être un emploi durable.

Il convient maintenant, et un débat serein sur ce sujet le permettrait, d’explorer les pistes possibles ainsi que les difficultés de mise en place d’un système de travail pour la collectivité :

  • Combien d’heures par mois, quel planning ?
  • Qui coordonne et encadre, les Conseils Généraux financeurs du RSA ?
  • Quelles missions ? Uniquement d’ordre « service public », en faveur d’associations locales ou liées à une formation en cours, du soutien à des entreprises en développement, en créations et qui peuvent à terme devenir l’employeur ?
  • Quelles effets pervers sur l’économie et l’emploi ?
  • Comment intégrer pour ces missions, les problèmes personnels (pas de moyens de transport, garde d’enfants…) de chacun et ne pas pénaliser la recherche d’emploi ou les formations en cours ?

La liste de question n’est pas exhaustives, les réponses sont à trouver ensemble mais je pense vraiment que la période de crise et de déficit n’est pas terminée, je considère que l’avenir proche nécessitera des efforts et des régulations (salaires, impôts, aides aux relocalisations…liste également non exhaustive…) justes et équilibrés. Je pense fondamental d’associer à l’effort national, toutes les personnes, tous les ménages du pays, sans exclusive ou exemption, et ainsi chacun pourra encourager et soutenir l’autre, chacun pourra vivre avec les autres sans avoir le sentiment d’assister ou d’être assisté, mais avec l’humble fierté de participer à la mesure de ses possibilités du moment au redressement collectif.

Philippe FINTONI

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Pour les français, le centre c’est Bayrou.

Vous avez tous noté que ceux qui expliquaient il y a quelques années, quelques mois encore, que le centre n’existait pas, qu’il n’y avait pas de salut hors du bi partisme, soudain  s’en réclament, s’en déclarent les seuls et vrais détenteurs, tous porteurs et acteurs des valeurs de ce courant politique.

Malgré la présence médiatique de De Villepin, de Borloo ou encore de Morin, le dernier sondage Ifop confirme que les français considèrent François Bayrou comme le mieux placé pour incarner et représenter les valeurs et les idées du centre.

Comment qualifier ces personnages ? D’opportunistes peut-être ? Car ces gens redécouvrent cette famille politique à la défaveur du dernier remaniement ministériel. Morin éjecté de la Défense, Borloo qui glisse devant Matignon, Villepin déjà en règlement de compte depuis Clearstrem, termine le trio de nouveaux opposants.

François Bayrou qui aime particulièrement Jean de la Fontaine et souvent le cite ou utilise son style, adopte en ce moment les comparaisons entre nos chers animaux et ces néo-centristes.

Son propos après l’épisode du remaniement :

L’idée du panier de crabes dans lequel vont s’ébattre ceux qui voudraient prendre le contrôle de ce qu’ils ont refusé toute leur vie, c’est une idée qui n’est pas la mienne » et « je n’irai pas me mélanger à ces combats obscurs », a ainsi prévenu François Bayrou, estimant aussi que le centre est « exactement le contraire des choix que ces gens ont faits ».

Il récita sur le plateau de Drucker,  » Le loup et le chien « , un régal.

Une que j’adore, lors de l’université de rentrée 2010 :

[…même si le chien a quatre pattes, il ne peut suivre deux chemins à la fois ! Donc je vous le dis : on ne peut pas suivre à la fois, le chemin de la dépendance et le chemin de l’indépendance. On ne peut pas suivre à la fois le chemin du pouvoir et celui de l’alternance. On ne peut pas suivre à la fois le chemin du parti au pouvoir et celui du mouvement qui veut le changement.]

Pas mieux,

Philippe FINTONI

L’Enquête Ifop_Centre_Bayrou, ici

 

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Promesse en prime.

Après quatre ans en Sarkozye occidentale, à l’heure du bilan officiel en cette date anniversaire, il est une méthode toujours et encore utilisée par ce pouvoir : des promesses en faux semblant, des leurres, des évidences sans portées,  des contres vérités.

Ces méthodes de désinformations sont encore à l’œuvre dans le dossier de prime aux salariés contre dividende aux actionnaires. Le sujet incontournable d’une juste répartition de la croissance est ainsi capté par l’UMP, le débat stérilisé et détourné de l’essentiel.

Le président du pouvoir d’achat ne change pas, ne désarme pas et le gouvernement impose donc, malgré les protestations patronales et syndicales, le versement aux salariés d’une prime par l’entreprise si celle-ci verse des dividendes en progressions. Des leurres sont rapidement lancés dans diverses directions pour éviter de traiter du fond et du long terme (comme pour la réforme des retraites) et donc d’une juste répartition de la valeur ajouté pour tous les salariés. Le leurre du montant de la prime, le leurre du plafond d’exonération de charges (1200 €), le leurre du mode de versement (numéraire, surplus d’intéressement, actions gratuites…), tout ces détails qui occupent les organisations syndicales, les médias mais font oublier que la proposition ne concerne pas beaucoup de monde.

Combien de salariés concernés ? Calculons.

Première  question et première difficulté, combien de salariés dans les entreprises de plus de 50 personnes (2% des entreprises en France) ? Pas de chiffres précis actualisés, une fourchette très large selon les grilles Insee, de 2 à 21 millions de salariés. C’est vague, par exemple 5000 entreprises ont entre 200 et 499 salariés…Notre président dans son interview à l’Express nous annonce le chiffre de 8 millions.

Seconde question, combien de ces entreprises sont cotées en bourse à Paris et distribuent  des dividendes ? Et comme le souligne le magazine l’Expansion , combien encore augmenteront les dividendes par rapport aux deux années précédentes ? Ainsi, le nombre de salariés concernés chute à environ 3 millions de personnes.

Cette prime contre dividende, possible élément d’une politique globale, se veut dans la bouche du système Sarkoziste, la réponse complète à l’équitable partage de la croissance entre ceux qui y participent. Il n’est proposé qu’un accroissement hypothétique du pouvoir d’achat limité à 15 % des salariés du privé. En sont aussi exclus les agriculteurs, les fonctionnaires, les professions libérales…La réponse à plus de pouvoir d’achat reste l’augmentation du taux d’emploi. Des décisions politiques et des soutiens économiques seront à prendre, assainir nos finances pour retrouver l’indépendance et les moyens d’agir et par exemple, mettre en place les deux emplois sans charge.

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Droit de grève sanctionné.

C’est une décision judiciaire surprenante que vient de rendre le tribunal de Grande Instance de Saint Nazaire à l’encontre de la section CGT de l’entreprise Halgan. Celle-ci a obtenu du tribunal une ordonnance d’expulsion des grévistes. Mais cette demande de la direction et la réponse judiciaire sont les symptômes d’une société – au sens global du vivre ensemble – qui se parle peu , qui ne s’écoute pas, qui se radicale pour le moins.

Les prises de positions extrêmes de chaque protagoniste – piquet de grève entravant le fonctionnement de l’entreprise d’un côté et demande d’expulsion de l’autre – sont aussi le reflet et/ou l’aboutissement dans notre économie de contradictions fortes : performance, pérennité de l’entreprise et grille salariale équitable, juste et donc motivante.

L’entreprise Halgan spécialisée dans la mécanique de précision, l’usinage, la chaudronnerie ou l’assemblage est un sous-traitant local d’Airbus. C’est dans le schéma classique des négociations salariales  que direction et instances représentatives du personnel peinent à trouver un accord pour l’année en cours. Je ne rentrerais pas ici dans le détail des négociations que je ne connais pas, un moment toujours délicat pour les deux parties mais cette actualité s’inscrit dans le débat fondamental et incontournable de la juste redistribution de bénéfices et de la valeur ajoutée réalisées par une entreprise, c’est à dire par l’ensemble des salariés ; c’est aussi un exemple qui illustre un sujet voisin, l’échelle de salaire dans une entreprise, les écarts acceptables par tous.

Au même moment, l’Insee publie une étude sur les revenus et le patrimoine des français, analyses qui confirment que les écarts se creusent entre les plus modestes et les plus riches, que les classes moyennes souffrent, que les travail partiel est un handicap…

La transformation depuis 30 ans de notre économie (globalisée, délocalisée, financiarisée…) aboutit maintenant à une « société d’inégalités croissantes » qui dérive, s’extrêmise et devient menace pour la démocratie. Il est temps de reprendre le chemin de la relocalisation, seule solution pour retrouver du pouvoir d’achat et sortir des affrontements.

Philippe FINTONI

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Transparence de l’eau, transparence de l’information.

crowdsourcing_eau-en-franceAprès le coût des déchets ménagers traité dans mon précédent billet, l’autre dossier concédé par la commune à Véolia est la gestion de l’eau. Quel est le juste prix de l’eau et du service apportés ? Traitements, potabilisation, acheminement, investissements et autres taxes utiles ou plus floues, nos factures sont à la fois détaillées et peu transparentes.

Crowdsourcing d’ampleur.

60 millions de consommateurs, la Fondation France Libertés et le site d’informations OWNI, lancent l’opération transparence pour le prix de l’eau. C’est une collecte des données réelles à grande échelle pour comparer les résultats des communes et régions avec les informations officielles. Les résultats de ce crowdsourcing seront présentés au Forum mondial de l’eau de Marseille en mars 2012.

Une fois muni de votre facture d’eau, suivez le guide pour enregistrer vos données.

Transparence de l’information.

La validité des contributions est garantie par le système de vérification collaborative, l’intelligence collective étant un élément central d’internet. Ces pratiques sont également le moyen d’obtenir l’accès direct aux données administratives des collectivités, par exemple les contrats de concession ou de régie de l’eau obtenus par Véolia. La vigilance des citoyens est un point crucial pour obliger nos élus à servir l’intérêt général. L’Open Data, le libre accès aux données publiques, à nos données est donc un enjeux démocratique contemporain.

Nous avons le droit et réclamons le droit à l’information brute, réelle, pas l’information parcellaire, formaté, prémachée. Cette exigence de transparence est souvent décriée avec 3 arguments fallacieux.

  1. La transparence de l’information serait la fin de la vie privée. En quoi connaitre les détails d’un contrat entre ma commune et une société  peut interférer dans la vie privée de mes voisins ?…
  2. La transparence de l’information serait source de confusion dans des débats déjà complexes. Justement, la complexité des sujets nécessite le maximum d’information car parmi tous les citoyens, parmi tous les internautes, il y a toujours un spécialiste du sujet pour éplucher le dossier, trouver le caillou qui dérange et informer les autres. C’est la vigilance collective.
  3. La transparence de l’information serait préjudiciable à la conduite des affaires publiques qui réclament du « secret ». Serions nous tous trop sots pour pour ne pas comprendre les enjeux du moment ? Bien trop d’affaires et de scandales portent à croire que l’intelligence collective des citoyens engagés est plus apte que les fameux « experts et décideurs » immuables.

La démarche Open Data est la possibilité pour chacun de suivre dans le détails des faits le travail des administrations, des élus et, en fonction des expertises de chacun des internautes, d’engager des soutiens, des débats ou des combats.

Internet est aussi dans notre démocratie contemporaine, la vigilance critique des citoyens engagés.

Philippe FINTONI

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Chers ordures ménagères !

Vous aussi avez reconnu, en récupérant votre courrier, cette enveloppe de la République Française qui contient l’annonce d’un nouvel impôt. C’est de saison, comme le pollen plus important cette année, la redevance d’enlèvement de ordures ménagères (REOM) de la communauté de commune c’est à son tour densifiée. 234 € pour le forfait 4 personnes et plus c’est 11 % d’augmentation cette année, après un 19 % en 2010, joli score.  Ainsi, depuis 2005, la hausse est de 46 %.

Cette envolée de la redevance ou de la taxe des ordures ménagères est générale en France ; sur les dix dernières années, le poids des déchets/habitant à progressé de 15 % quand sur la même période, les taxes perçues par habitant augmentaient de plus de 60 %. Pourtant les collectivités locales reçoivent des aides publiques pour les dépenses courantes dans la gestion des déchets. Les aides proviennent de l’Ademe, des conseils généraux ou régionaux, du fonds de compensation de la TVA. Il est vrai que les investissements de mise aux normes des centres de tris ou de recyclages sont couteux. Néanmoins, notre redevance d’habitant représente prés de 80 % du financement. .

Double contribution des ménages.

Nous sommes donc les principaux « investisseurs » de la chaîne et en même temps le premier maillon du tri sélectif. Car sous couvert de responsabilisation individuelle (ce qu’il convient de développer intelligemment) les sociétés titulaires des contrats locaux imposent, via les collectivités locales, des normes de tri sélectif aux habitants. Nous produisons des déchets que nous trions avec notre bonne conscience environnementale et comme remerciement, Veolia qui se rémunère sur une partie de cette matière première, nous fait payer plus cher notre travail. Attention donc à l’effet pervers de ce système qui commence à insupporter certains ménages. Les injonctions moralisatrices de l’écologie aux services d’un groupe mondial incontournable…!?

Un rapport qualité/prix/service qui se dégrade.

Je disais précédemment que nous assumons depuis plusieurs année des hausses de la redevance, + 46%,  pour un service qui s’est divisé par 2 car nous n’avons plus qu’un ramassage hebdomadaire au lieu de deux il y a quelques années ; c’est aussi une réduction d’environ 1/3 de frais de personnel pour l’entreprise.

Dans le même temps, Véolia présente des performances en chiffre d’affaires et des résultats financiers qui par coïncidence suivent la courbe ascendante de notre redevance.

evolutionducomptederesultatBien évidemment vous entendrez dire que le lieu de traitement qui est près de Nantes (Couéron) entraine ces hausses…il me semble surtout que les investissements de ce marché fort convoité sont supportés par les ménages. Ménages qui sous  la pression environnementale et avec le concours des collectivités locales sous emprise de Véolia sont les premiers « travailleurs » d’une entreprise de recyclage qu’ils rémunèrent, un comble.

Ce dossier comme celui des contrats pour la gestion de l’eau sont à éclaicir, vaste chantier.

Philippe FINTONI

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En avant vers le passé…

Après cette période électorale très riche de rencontres et d’enseignements (j’y reviendrai, bien évidemment…), quelques sujets d’actualités me laissent à penser que le scénario « En avant vers le passé » s’écrit de jour en jour.

Déjà notre canton se retrouve dans une espèce de « baronnie politique », vieille situation d’antan ou les décisions sont encore plus concentrées entre les mains d’une seule et même personne.

Lu ces derniers jours :

– « Affaire Bettencourt. Plainte classée. »..ainsi notre milliardaire nationale n’a pas été abusée de faiblesse par son entourage, néanmoins, Eric Woerth est toujours en cause pour financement illégal de parti politique.

– L’UMP local et le député de notre circonscription, Philippe Boennec, sont très actifs. Xavier Bertrand, ministre du travail, de l’emploi et de la santé sera samedi à Pornic, Frédéric Lefebvre – secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation, (faut être sportif pour décliner son titre) lui succédera en réunion publique le mercredi. Si vous assistez à celle-ci, soyez sympa de ne pas parler littérature, ce n’est pas le moment…Notre  célèbre pourfendeur confond le Zadig de Voltaire avec Zadig & Voltaire, marque parisienne très chic, c’est pas chouette,

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Tiens, un extrait des « Lettres philosophiques » de Voltaire à propos du commerce :

[ En France est marquis qui veut ; et quiconque arrive à Paris du fond d’une Province avec de l’argent à dépenser, et un nom en ac ou en ille, peut dire :  » un homme comme moi, une homme de ma qualité », et mépriser souverainement un négociant. Le négociant entend lui-même parler si souvent avec mépris de sa profession, qu’il est assez sot pour en rougir ; je ne sais pourtant lequel est le plus utile à un Etat, ou un seigneur bien poudré qui sait précisément à quelle heure le roi se lève, à quelle heure il se couche, et qui se donne des airs de grandeur en jouant le rôle d’esclave dans l’antichambre d’un ministre, ou un négociant qui enrichit son pays…]

– « Flux de capitaux : Le FMI esquisse un code. Le Fond monétaire international, que dirige DSK, a publié l’esquisse d’un cadre de recommandations sur la gestion des flux de capitaux. C’est un premier pas pour le G20 a indiqué l’un des auteurs du rapport.  » On est donc bien rassuré,  4 ans après la crise des subprimes, 3 ans après la chute de Lehmans Brothers et son effet domino, on aperçoit les prémisses d’une possible inflexion des règles qui seront recommandées aux joueurs cupides et avides de la finance mondiale.

– Electricité, gaz, essence: pourquoi les hausses de prix vont continuer, lisons nous dans nos journaux. Je rappel que 61% du prix de l’essence est constitué de taxes…Pour l’électricité et le gaz, la réforme des tarifs est socialement inéluctable.

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