Le courrier des lecteurs donne la parole à Marie Piveteau, gérante associé du Manoir de l’espérance (chambres d’hôtes…) qui dénonce intelligemment le gaspillage des brochures d’informations touristiques éditées par chaque collectivité, au lieu de mutualiser pour le bien des finances et de l’environnement. Elle s’élève également contre un tarif de 125 € demandé par l’office du tourisme pour l’insertion d’information. Il y a quelques mois déjà, Marie Piveteau alertait sur la confusion des genres et la concurrence déloyale du département pour des chambres d’hôtes.
Ces faits sont révélateurs du mélange des genres pratiqué par des collectivités. Elles sont au service des entreprises, elles ne sont pas entreprise. Les collectivités sont garantes des deniers publics, pas dépensières pour le plaisir de faire comme si elles étaient des entreprises privées, chacun son métier, chacun sa mission.
En parlant de collectivité, pour le ponton de la navette fluviale, j’avais raison.
Lors des élections cantonales de mars dernier, j’étais le seul candidat à m’opposer ouvertement à l’ouverture d’une navette fluviale entre Saint Brévin et St Nazaire et à la construction de pontons. Nous n’avons pas les moyens financiers actuellement pour cette opération, les millions d’euros d’investissements doivent s’orienter vers le soutien aux familles, tel était mon propos. La candidate PS sortante portait le projet, son concurrent principal et nouveau conseiller supportait également ce dossier. Le Conseil Général vient de retirer ce chantier des prochains investissements pour les raisons que je défendais pendant la campagne. La prochaine fois, votez pour ceux qui avaient raison avant, pour ceux qui ne font pas de promesses mais des choix prioritaires dans le contexte actuel.
Bon Noël à tous,