Dés le début de la campagne j’écrivais,
la ligne choisit par l’UMP est violente, elle entre en contradiction avec les valeurs qui sont les nôtres et celles de la droite républicaine et sociale. Les valeurs sont les fondations de la maison France.
J’ajoutais,
le bilan de M. Boennec c’est 0 réaction sur les dérives de la présidence. Vote à 100% des lois de la majorité. Cela fait de lui un bon petit soldat du Sarkozisme qui l’éloigne de l’humain. Ce comportement est une faute. Il est donc disqualifié pour représenter demain encore la droite modérée, sociale et d’esprit gaulliste.
Beaucoup m’ont dit que j’y allais fort mais certains de ses « anciens proches » m’avaient alerté sur ses pratiques et dérives, mais les faits et les déclarations de P.Boennec sont là.
L’incapacité des gouvernants depuis longtemps à régler les problèmes du chômage, de la précarité, l’incapacité à sortir des pratiques d’abus de pouvoir ont poussé des électeurs vers les discours populistes et extrêmes. La grande majorité des électeurs du FN utilisent ce bulletin comme un coup de gueule, un ras le bol.
Parler à ces électeurs est normal mais reprendre les arguments du noyau dur du parti frontiste, c’est accréditer les pires pensées de certains, c’est vraiment une faute.
Démagogie, désinformation, dévalorisation de la fonction de député.
Son aveu de rapprochement sur les valeurs et le programme du FN confirme qu’il a usurpé les mots « centre », « humaniste », « rassemblement ». Ce comportement de dévoiement est une trahison et une tromperie des électeurs, c’est encore une faute.
Un élu de la République a une obligation d’exemplarité et d’éthique de responsabilité.
La fin ne doit pas justifier les moyens. P.Boennec se comporte à l’inverse.
P.Boennec perd toute crédibilité et perd la confiance de nombreux électeurs de la circonscription. Il est, pour tous les vrais centristes, humanistes et républicains de la droite sociale, définitivement disqualifié.