Les consommateurs que nous sommes, exigent plus d’informations, de transparences sur les produits, les offres. Pour moi, cette clarté d’information doit se retrouver aussi dans l’offre politique. Aujourd’hui encore, bien souvent les mots sont de la fausse monnaie. Et si l’on veut le retour des électeurs aux urnes, il convient d’arrêter de les » embrouiller « .
Vous aurez sans doute remarqués que les termes « sans étiquette », « pluralisme », sont très tendances.
Achèteriez-vous un vêtement sans étiquette ? Moi qui travaille dans le textile, je vous le déconseille. Un pull peut être très sympa, à la mode mais sans étiquette de composition vous prenez le risque de retrouver un truc informe au premier lavage. C’est pourquoi je trouve que le terme sans étiquette est un manque d’information, de clarté, de vérité. De quelles fibres, de quelles valeurs ou idéologie est constitué l’engagement du candidat ? Qu’est-ce qui le motive, le fait avancer, le fera décider, agir ? L’électeur doit savoir à qui il confie momentanément les clés du canton, au moment des élections – à l’achat- et pendant le mandat – à l’utilisation.
J’explique sur la page démocrate et indépendant mon positionnement politique et pourquoi j’assume mon engagement au Mouvement Démocrate. Dans notre société en crise économique, sociale, avec un gouffre de dettes financières et environnementales, un système éducatif en difficulté, des dérives morales…nous avons besoin localement d’un renouveau. Seul le Mouvement Démocrate propose :
- Le pluralisme au lieu du bi-partisme. La représentation de tous les courants de pensées,
- Le rassemblement des gens qui préfèrent le dialogue, le débat, au fracas ou à l’affrontement.
- Le rassemblement des gens qui préfèrent la cohésion à l’exclusion,
- Le rassemblement des gens qui préfèrent la reconstruction à la rupture, à la table rase,
- Le rassemblement des gens qui préfèrent les valeurs aux idéologies.
c’est le sens de mon engagement en politique.
La vérité des attitudes et des valeurs.
Je crois que ce renouveau en politique – redonner envie aux gens – passe par un discours vrai, un discours de vérité. Un consommateur n’achète pas un produit sans étiquette, après, encore faut-il que l’information soit juste. Deux tracts reçus ces jours ci sont révélateurs de ces mots détournés.
1 – Ancien candidat UMP lors des cantonales de 2004 , c’est le ministère de l’intérieur qui le dit, c’est ici, Yannick Haury s’annonce aujourd’hui « sans étiquette » mais il reçoit et accepte le soutien de l’UMP, c’est confirmé par nos amis journalistes, ici et ici.
Qu’il ne soit plus à l’UMP, très bien, sans étiquette comme écrit sur le dernier tract diffusé, pourquoi pas…mais alors si sa voix est libre et indépendante, pourquoi accepter le soutien de l’UMP ? L’apposer à côté de son nom c’est valider le modèle de société que l’on connait maintenant.
2 – Nos amis les verts ont une autre idée du pluralisme ces derniers temps. Un pluralisme pas à 100 % (bio si je peux me permettre) seulement compatible avec la gauche, ça fait un peu OGM du pluralisme. Je m’explique : depuis leur mariage sous contrat (chacun gardant son nom) Europe Ecologie -Les verts s’annoncent seulement à gauche (je cherche toujours à comprendre pourquoi l’écologie n’est qu’à gauche selon eux !?). Les candidats en lices pour ces cantonales, le sont faute d’accord passé avec le PS. Si un accord avait été trouvé, Stéphane Bertrand serait peut-être le suppléant de Mme Lebeaupin, bon fin de mon uchronie. Ainsi donc, le pluralisme des Verts c’est d’obtenir un peu de place chez les socialistes hégémoniques, devenir en quelques sorte le courant écolo des socialistes. Ecoutez le conseiller général Gilles Denigot dans une interview à Ouest France ;
Nous demandions seulement trois élus. C’était raisonnable au regard de nos résultats aux élections européennes et régionales. Mais le PS nous a seulement proposé de ne pas mettre de candidat à Saint-Nazaire Ouest, où nous avons notre seul élu à ce jour. – Gilles Denigot.
Stéphane Bertrand devrait donc ajouter à gauche à côté de pluralisme, cela serait plus juste. Je trouve donc que ne pas assumer le positionnement de son étiquette , c’est utiliser des idées qui ne sont pas siennes pour obtenir un poste. Cela génère de la confusion puis la suspicion des électeurs (et son rapide tous pourris) et donc l’abstention.
Personnellement, je suis candidat à ce poste pour mettre en pratique mes idées. J’assume mon indépendance et ma liberté et comme nous l’annoncions, nous créerons un groupe autonome au CG44. Notre pluralisme c’est d’offrir à chaque courant de pensée des représentants indépendants de l’UMP et du PS ; dommage que nos amis d’Europe Ecologie nous aient dit non.
Pour plus de clarté, messieurs, en cas d’élection, ou siègerez-vous ? Sur les chaises de droite pour Mr Haury, sur les chaises de gauche pour Mr Bertrand ?
Assumer son positionnement et son étiquette (car chacun est légitime) pour ensuite les dépasser, pour écouter l’autre, débattre avec les autres et enfin parler des projets qui concernent les habitants et être capable de soutenir et de voter un projet d’où qu’il vienne , s’il correspond à votre pensée.
Pour toujours plus de clarté et de vérité, je suis signataire de la charte éthique des collectivités territoriales d’Anticor. Je m’engage donc à respecter :
- Non cumul et limitation des mandats et des fonctions exécutives
- Formation obligatoire des élus aux bonnes pratiques de gestion
- Mise en place d’une autorité éthique territoriale
- Lutter contre les conflits d’intérêt et favoriser la transparence des élus
- Reconnaissance de la place de l’opposition et affirmation de ses droits
- Contrôle par les citoyens de la gestion de la collectivité
- Reconnaissance de l’intérêt à agir de chaque élu au bénéfice de sa collectivité
- Reconnaissance du droit d’alerte pour tous les employés territoriaux
- Gestion des deniers publics transparente et rigoureuse
- Délits financiers des élus
- Réglementation stricte du lobbying