Trois jours d’université de rentrée du Modem à Giens (Var) et des moments marquants dans un programme complet, donc chargé. Trois jours de rencontres, de forums et de plénières (ici avec une amie) pour débattre sous un maitre mot : reconstruire.
Pour reconstruire le pays, voici un nouvel alliage : un projet en trois volets associé à une majorité nouvelle.
Car plus les semaines avancent et plus la cohérence et la justesse de notre démarche s’affirment et s’imposent. Comment l’expliquer ?
Faces aux crises multiples, jamais les inquiétudes de chacun dans sa vie et pour l’avenir n’ont été aussi fondées. C’est l’Etat d’urgence.
Triptyque du projet
Notre projet de reconstruction, Produire, Instruire et Reconstruire une démocratie digne de ce nom est le seul chemin d’espoir disponible, c’est ce projet concret qu’attendent les français. De plus, une très grande majorité d’électeurs sait très bien qu’aucune réponse possible, sérieuse et durable ne sortira de l’affrontement classique entre un bloc fermé de droite et un bloc fermé de gauche, blocs qui tendent vers leurs extrêmes.
Ce projet se réalisera grâce à une majorité nouvelle.
« La politique que nous décrivons ne peut-être réalisée que par une majorité différente de celles du PS ou de l’UMP, elle ne peut être réalisée que par une majorité nouvelle, une majorité centrale. Elle est inéluctable et plus nous avancerons, plus elle deviendra un besoin impérieux. » Et chacun devra prendre ses responsabilités.
Rassembler pour construire une majorité nouvelle. Mais qui peut rassembler ?
Notre mouvement, indépendant et constitué de personnes indépendantes, permet à ceux qui partagent nos analyses de nous rejoindre sans se renier.
Notre responsabilité, nous l’assumons depuis le début de la création du Modem, nous travaillons à construire un mouvement indépendant. Pendant ces années, nous avons refusé toutes les compromissions et toutes les soumissions. C’est parce nous avons été intraitables et indépendants, c’est parce que nul ne peut soupçonner notre conviction et notre indépendance, c’est parce que nous n’avons été, ne sommes pas, ne serons jamais dans aucune manœuvre, aucun accord souterrain, aucun « deal » de quel que poil que soit le dealeur, qu’aujourd’hui peuvent se retrouver de bonne foi, sans crainte et sans soupçon d’arrangements entre amis, ceux qui viennent d’horizons différents.
Le courage de la vérité.
La majorité qu’il faut au pays, cette majorité nouvelle, c’est une majorité du courage qui veut affronter les problèmes du pays sans trouver de boucs émissaires ici ou ailleurs. C’est une majorité qui regarde les problèmes sans se mentir et sans mentir aux autres.
Mentir aux français en temps normal, c’est déjà mal, mentir aux français en temps de crise, c’est une faute lourde, c’est de la trahison.
Notre engagement reste celui de dire la vérité et à ne faire aucune promesse qui ne soit abusive, aucune promesse qui soit une illusion, aucune promesse que nous ne pourrions pas tenir et respecter. Ce discours de vérité n’est pas seulement un devoir, elle est la condition même de l’adhésion du pays à l’effort national qu’il faut que l’on partage. Nous sommes les défenseurs de la vérité.
Mobiliser les énergies du pays.
Cet alliage nouveau, un projet concret centré sur Produire, Instruire, Reconstruire une démocratie digne de ce nom, et une majorité nouvelle constituée de toutes les bonnes volontés locales pour qui l’intérêt général et l’avenir de nos enfants comptent, cet alliage nouveau et pourtant simple sera capable de mobiliser les énergies indispensables à redresser le pays.
Reconstruire avec ce projet et cette majorité nouvelle, un idéal pour nous faire vivre, reconstruire une société que nos enfants pourront aimer.