Après quatre ans en Sarkozye occidentale, à l’heure du bilan officiel en cette date anniversaire, il est une méthode toujours et encore utilisée par ce pouvoir : des promesses en faux semblant, des leurres, des évidences sans portées, des contres vérités.
Ces méthodes de désinformations sont encore à l’œuvre dans le dossier de prime aux salariés contre dividende aux actionnaires. Le sujet incontournable d’une juste répartition de la croissance est ainsi capté par l’UMP, le débat stérilisé et détourné de l’essentiel.
Le président du pouvoir d’achat ne change pas, ne désarme pas et le gouvernement impose donc, malgré les protestations patronales et syndicales, le versement aux salariés d’une prime par l’entreprise si celle-ci verse des dividendes en progressions. Des leurres sont rapidement lancés dans diverses directions pour éviter de traiter du fond et du long terme (comme pour la réforme des retraites) et donc d’une juste répartition de la valeur ajouté pour tous les salariés. Le leurre du montant de la prime, le leurre du plafond d’exonération de charges (1200 €), le leurre du mode de versement (numéraire, surplus d’intéressement, actions gratuites…), tout ces détails qui occupent les organisations syndicales, les médias mais font oublier que la proposition ne concerne pas beaucoup de monde.
Combien de salariés concernés ? Calculons.
Première question et première difficulté, combien de salariés dans les entreprises de plus de 50 personnes (2% des entreprises en France) ? Pas de chiffres précis actualisés, une fourchette très large selon les grilles Insee, de 2 à 21 millions de salariés. C’est vague, par exemple 5000 entreprises ont entre 200 et 499 salariés…Notre président dans son interview à l’Express nous annonce le chiffre de 8 millions.
Seconde question, combien de ces entreprises sont cotées en bourse à Paris et distribuent des dividendes ? Et comme le souligne le magazine l’Expansion , combien encore augmenteront les dividendes par rapport aux deux années précédentes ? Ainsi, le nombre de salariés concernés chute à environ 3 millions de personnes.
Cette prime contre dividende, possible élément d’une politique globale, se veut dans la bouche du système Sarkoziste, la réponse complète à l’équitable partage de la croissance entre ceux qui y participent. Il n’est proposé qu’un accroissement hypothétique du pouvoir d’achat limité à 15 % des salariés du privé. En sont aussi exclus les agriculteurs, les fonctionnaires, les professions libérales…La réponse à plus de pouvoir d’achat reste l’augmentation du taux d’emploi. Des décisions politiques et des soutiens économiques seront à prendre, assainir nos finances pour retrouver l’indépendance et les moyens d’agir et par exemple, mettre en place les deux emplois sans charge.
et selon la nomenclature du plan comptable …
Désolée, les doigts ripent parfois !
Appelons un chat, un chat : une contre-vérité est un MENSONGE.
Concernant les professions libérales, soyez rassuré sur leur sort si vous examinez la situation du professionnel (il bénéficie de ses gains, en direct) tandis que ses salariés, eux ne verrons rien venir … si tant est que l’on s’accorde tous sur la notion de « dividendes » au sens de ceux existants dans les sociétés commerciales enregistrées au RCS etselon la nomenclature du plan compt…