Je rebondis ici sur le billet d’une pertinente blogueuse de ma génération (au sens ou nous avons débuté nos blogs en même temps et sur le même réseau social) pour parler de l’importance d’être considéré dans la vie, dans les divers groupes sociaux auxquels on appartient. Mamouchka nous livre le résumé d’un livre sur le lien social. Dans les divers points abordés, je retiens qu’il faut avoir du travail pour être. Je note également que dans nos sociétés, il y a le « compter sur » qui vaut protection face aux aléas de la vie et il y a le « compter pour » qui vaut reconnaissance sociale. C’est ce dernier sujet qui m’intéresse et sa suite qui nous rapproche de la motivation, en entreprise par exemple car avoir du travail vous insère. C’est un lieu privilégié pour créer du lien social, de la reconnaissance, de la considération. Et en tant que « manager » dans une entreprise, j’applique certaines règles et principes. Je garde toujours à l’esprit la volonté de responsabiliser chacun, j’apporte une attention forte aux relations de confiances (j’y reviendrai dans un autre billet). C’est aussi véhiculer du respect par des discours réalistes , de l’information, de l’équité, de la justice dans les décisions salariales par exemple.
Ainsi, l’emploi inclut dans la vie sociale mais au delà, chacun cherchera à échapper à la routine (inéluctable) dans son poste et cherchera une motivation nouvelle, un renouveau motivant. En même temps chacun attend la reconnaissance du groupe et de la considération. Ces attentes, ces besoins et sentiments sont combinés. Il faut savoir les doser. L’entreprise doit mieux permettre aux salariés de s’épanouir (un autre vaste billet en perspective). C’est l’expérience qui vous fait tous les jours mieux encadrer vos équipes, faire en sorte que vos collaborateurs s’épanouissent, tache difficile s’il en est, car tous les jours cet objectif se confronte à la réalité économique, sociale, humaine…
Reconnaissance, considération et motivation.
Je vous redonne ici la fameuse pyramide de Maslow qui retrace l’évolution des besoins jusqu’aux motivations. Toujours utile de se pencher sur ce travail, ici orienté entreprise.
Encore une fois, l’emploi retrouve une place centrale, il crée du lien social. Ensuite à chacun dans sa vie quotidienne d’apporter reconnaissance, considération aux autres, il y aura normalement des retours positifs, et c’est motivant.
Philippe FINTONI
Une autre approche, la transposition de cette pyramide appliquée au Web 2.0 et Web 3.0.
Pourriez vous lire cet article et le commenter en tant qu’intervenant manager.
Bonne reflexion
http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.php?name=News&file=article&sid=8067
Le lien est mérité, de plus cela illustre mon propos, je vous apporte reconnaissance et considération ! Beaucoup de manager oublient souvent ceci. Nous pouvons passer par des états de peur, de colère, de tristesse et de joie. Chaque individu donnera le meilleur de lui même en phase de …joie. Pour la version web3.0, je vais atteindre mon niveau d’incompétence rapidement.
C’est gentil de parler de moi !
Ils en ont de la chance d’avoir un chef si attentif, vos collaborateurs !
Vous devenez une « denrée rare » !.
Vous embauchez ?!
Je connais trop de hiérarchiques qui relèvent du « principe de Peters » ou sont promus parce qu’ils pratiquent le copinage.
La connaissance et l’expérience deviennent « suspectes », relèvent du « handicap »…
Voilà ce qui arrive lorsque l’on partage son quotidien avec des « poissons rouges ».
Pour la version web de la pyramide, je suis très embêtée :
avec la version 2, j’atteins difficilement le niveau 3, tandis qu’avec la version 3, je suis hors pyramide … çà craint !
Mamouchka.