A la lecture du journal gratuit « Directsoir » (actionnaire principal : Bolloré) de ce jour (26 mai 2009), nous découvrons le billet du jour de l’ineffable essayiste Alain Minc. Il nous livre son analyse du moment et focalise sur le rôle majeur de la confiance collective en économie. Cette confiance (troisième facteur de production avec le capital et le travail selon lui) ou « prophétie autoréalisatrice » nous permettrait ou nous permettra peut-être, selon notre prophéte récurrent, de sortir de la crise : »penser une chose, c’est contribuer à la réaliser. » Et déjà poursuit-il, « l’air est plus allègre (le claude ? le réchauffement climatique c’est faux alors ?)[] les mauvaises nouvelles sont moins écoutées « (il fait aussi médiamétrie en direct des cerveaux du bon peuple).
Monsieur Minc, voici mes pensées économiques autoréalisatrices :
- La « main invisible » du marché peut elle redistribuer les profits des dernières années ?
- Puissent les avantages comparatifs être équitables (concept qui vous est cher) dans la mondialisation et le dumping social asiatique,
- Mon banquier sera caution de mes créances car je cautionne son établissement en tant que contribuable français,
Si les experts (auto proclamés) en sont rendus à invoquer des « prophéties autoréalisatrices » pour sortir de la crise, j’interdis tout de suite ma fille des cours de science économiques. La réalité, M Minc, les faits vous donnent tort, laissez la méthode coué à son inventeur et les tarots aux tireuses de cartes. M. Minc, après tant d’années d’annonces expertes invalidées, vous étes disqualifié pour les débats à venir, votre parole vaut « Madoff ».
Moi, je vois la reprise pour la fin du premier trimestre 2010, je parle bien sur des plantes de mon jardin.
Philippe FINTONI
Alain Minc se trompe souvent mais parfois…Son dernier livre fait froid dans le dos et je ne voudrais aucunement voir l’une de ses 10 propheties se realiser. Cependant, je dois bien avouer que quelques unes semblent hautement probables. Mais l’auteur n’a rien invente, il n’a fait que reprendre les meilleures analyses de certains editorialistes…