Comme lors des précédentes élections, les militants UMP et PS évitent de débattre du fonds des dossiers mais nous attaquent sur notre renouveau politique et la jeunesse de Florent Lucas, mon suppléant.
Lors de cette campagne pour les élections législatives des 10 et 17 juin prochain, nous avons fait le choix d’incarner le renouveau générationnel de la politique dans le Pays de Retz. Ce vrai changement dans les pratiques et dans la conception de l’engagement public est pour nous essentiel. Nous considérons que le pouvoir d’agir est depuis trop longtemps verrouillé par des microcosmes de partis loin des impératifs de l’intérêt général.
Après l’utilisation du pouvoir, vient l’usure du pouvoir juste avant l’abus de pouvoir, quelques fois… Nous pensons que P.Boennec et M.Rabin n’ont plus la capacité de regarder la réalité et plus la capacité de faire autrement.
Seul les candidats du Centre pour la France sont libres de penser et d’agir autrement.
Cette nouvelle voix libre et indépendante est donc gênante pour l’ordre établi se partageant le pouvoir par mandats successifs et allègrement cumulés depuis des années. Ainsi les sous entendus d’un bord et de l’autre se multiplient depuis quelques semaines concernant la jeunesse de Florent Lucas, jeune étudiant de Touvois.
Quelques quolibets assez mauvais à son encontre me motive à rappeler à quelques militants PS qu’une parti de leur programme repose sur un « contrat de génération ». Je rappelle à quelques militants UMP que son engagement politique se fonde aussi sur sa préoccupation de la vie des handicapés dans la société, lui qui, petit à petit, perd la vue. Et oui ça explique ses lunettes.
Les attaques à mon encontre sont moins révoltantes, elles ciblent une autre forme de jeunesse, ma jeunesse politique.
Ainsi pour les professionnels de la profession politique, hors du cumul de mandats, point de compétence et de légitimité.
Peut-être ne puis-je pas rivaliser avec M.Rabin, à la base fonctionnaire territoriale puis élue multiple ? Et non plus avec P.Boennec qui cumule mairie, communauté de commune et assemblée nationale ? Il parait que c’est pour avoir les pieds dans le Pays de Retz et la tête à l’assemblée. Qu’est-ce qui empêche un député non cumulard de parcourir sa circonscription et de connaitre les dossiers ? Je pense au contraire qu’un mandat unique de député laisse vraiment le temps de rencontrer tous les citoyens et acteurs du territoire et ensuite d’agir nationalement.
Je précise donc ici quelques compétences professionnelles utiles à la fonction de député.
A l’heure ou tous les candidats s’émerveillent devant l’entreprise, l’innovation, la responsabilité, la qualification, la créativité, l’éthique et les relations sociales apaisées…je précise que je vis cela depuis plus de 20 ans à travers mes fonctions.
C’est parce que je vis l’entreprise depuis plus de 20 ans que je sais que les solutions efficaces et pragmatiques viennent souvent de la base. C’est pour cela qu’élu député je créerai des groupes locaux de propositions de terrain, non imposées par les « technocrates ».
J’occupe aujourd’hui un poste à responsabilité nationale dans un grande entreprise française. Pour occuper pendant des années dans une entreprise privée un poste à responsabilité il faut des compétences et des qualités, ça ne se marchande pas comme quelques fois en politique. Il faut tous les ans prouver sa valeurs par des résultats.
Lancer des projets de développement, préparer des stratégies de négociations, négocier, encadrer des équipes (plus de 200 personnes), gérer des budgets de plusieurs dizaines de millions € (bien supérieurs à ceux des communautés de communes) c’est mon quotidien.
Cela demande de l’ouverture aux autres, de l’adaptation permanente, de la coopération, être consensuel, perspicace mais il faut aussi montrer de la rigueur et de l’exigence. Il faut du courage, être tenace, persévérant, savoir prendre des initiatives, être persuasif. Il faut savoir se focaliser sur du court terme et en même temps savoir anticiper et organiser une vision à long terme. J’apporte aussi cela par ma candidature.
Nos engagements associatifs et professionnels sont une preuve d’expérience davantage conforme aux attentes des français que le carriérisme politique pour préparer l’avenir. L’avenir c’est redresser le pays, et redresser le pays passera par un pôle central fort à l’assemblée nationale, je vous y représenterai dans un esprit d’union nationale.
Philippe FINTONI
Bravo à vous deux et tout mon soutien. M.