Élu député le 17 Juin prochain, je m’engage à déposer devant le bureau de l’Assemblée Nationale une proposition de loi tendant à restaurer la moralisation de la vie publique.
Souvent annoncée, toujours différée, la moralisation de la vie publique est une nécessité. Le fonctionnement des institutions de la République doit en effet obéir aux principes de la séparation des pouvoirs, de légalité et de transparence qui fondent l’exercice de fonctions publiques ou de mandats électifs.
Cette proposition de loi sera un engagement à :
- Supprimer les micro-partis qui détournent les lois sur le financement de la vie politique.
- En finir avec les nominations de complaisance et avec le mélange entre les intérêts publics et privés pour les élus et hauts-fonctionnaires.
- Instaurer une interdiction pendant 10 ans du retour à la vie publique des élus condamnés pour corruption.
- Reconnaître le vote blanc à toutes les élections.
- Garantir et retrouver l’indépendance de la justice avec un ministre de la justice dont la nomination sera approuvée par une majorité renforcée du parlement.
- Supprimer le cumul des mandats des députés.
- Réduire le nombre de députés et de sénateurs.
- Instaurer l’obligation de présence des parlementaires en séance pour voter les lois et publier les votes.
- Instaurer un nouveau mode de scrutin pour que toutes les opinions soient représentées à l’Assemblée Nationale.
- Limiter la composition du gouvernement à 20 membres.
- Renforcer la parité hommes-femmes dans les assemblées et au gouvernement.
Garantir l’indépendance des médias et en finir avec la nomination des présidents de France Télévisions et de Radio France par le chef de l’Etat.
Il faut enfin changer de logiciel politique. Pour changer la pratique politique des députés, changer de député. Le 10 juin, tournez la page P.Boennec sans tomber dans le piège socialiste, votez Philippe FINTONI.