La publication aujourd’hui de l’enquête de l’UFC Que Choisir sur les frais bancaires ne surprend personne, en tout cas aucun français moyen. Qui n’a pas sursauté et « pesté » contre son banquier à la lecture des frais exceptionnels perçus pour des découverts de jeunesses (et d’après aussi) ? Qui n’a pas songé à quitter sa banque pour une autre (mais laquelle ?) lors d’une demande de prêt et à l’annonce du montant des frais de dossier ?
L’organisation de défense des consommateurs fait au delà de ce constat, 7 propositions utiles pour notamment éviter aux foyers modestes et en difficultés financières passagères (il y en a et il va y en avoir encore plus, malheureusement)de se voir infliger par ces frais « usuriers » un alourdissement des difficultés.
Plus de transparence par,
-L’ Instauration d’une information préalable du consommateur avant le prélèvement des frais sur son compte.
– La Dénomination commune obligatoire des différents frais.
– L’Introduction dans chaque brochure tarifaire d’une première page résumant les tarifs pratiqués pour les principales opérations.
-L’ Harmonisation des tarifs affichés dans les brochures en tarifs annuels et par opération.
Moins de cherté par
– La Consécration dans la Loi de la jurisprudence de la Cour de Cassation sur le calcul du TEG du découvert non autorisé.
– La Création d’un observatoire des tarifs bancaires sur les opérations les plus courantes.
– La Limitation du nombre et du montant des frais sanction.
Dans la foulée je m’interroge. En 2010, à l’heure du tout ordinateur, à l’ère de l’information instantanée, je m’interroge sur la pertinence des dates de valeurs bancaires. Il y a là j’imagine, une manne financière colossale pour les banques. « Je te prélève aujourd’hui quelques centaines d’euros que je créditerais sur ton livret 24 ou 48 heures plus tard » ; c’est réelle je viens de vérifier sur mes comptes à la même banque. Ou étaient mes euros pendant ce temps ? Et mes énormes intérêts à 1,25 % alors, on veut notre ruine. Bon,si quelqu’un peut m’expliquer la validité et l’utilité (sauf pour les banques) de ces écarts de dates de valeurs hors compensations interbancaires (et encore…) ? Suspicion…donc besoin d’éclaircissement.
Ma proposition pour encore plus de transparence et de justice : Suppression des écarts de dates de valeurs pour toutes les opérations bancaires.
Philippe FINTONI
La date de valeur à l’origine, reconnaissait le temps passé à retranscrire chaque écriture …à la main.
A ce jour, les dates de valeur ( J-1 ou 2) sont reconnus comme un moyen de rémunération pour la banque (« usure » de l’informatique à amortir …?)
Pour les livrets, c’est à la quinzaine par facilité pour la banque.
Pour la jurisprudence du TEG, dans la pratique, les banques en tiennent compte.
Par contre, pour les dépôts de chèque, le contrôle et la procédure de rejet prennent environs 8-10 jours alors que le montant est inscrit pour le jour même ou le lendemain. Et là, c’est la banque qui prend le risque.
Ai-je satisfait votre curiosité ?
Mamouchka.